Créations littéraires personnalisées, réflexions personnelles contextualisées, et récupération de données sur divers sujets et/ou enjeux actualisés qui nous préoccupent. De l'éthique à la polique en passant par les arts, les sciences, l'histoire, la psychologie ou les religions, la philosophie et la spiritualité; bons nombres de domaines sont explorés de manière circonstancielle, en fonction du temps, des lieux et des conditions d'existences.
" Tous les hommes actuels ne descendraient donc pas d'une population qui vivait en Afrique de l'Est, d'un jardin d'Eden éthiopien. Et d'une façon plus globale, la représentation de l'évolution de l'homme par un singe qui se redresse et qui devient un bipède humain serait trop schématique, trop simpliste."
Je défis quiconque de ne pas brailler en voyant cette scène. Je l'ai vue et revue, même à répétition et elle vient me chercher à chaque fois. C'est la beauté pure de la nature retrouvée. Cependant, je me demande ce que ça donnerait si on enlevait la musique ? Si on y ajoutait des images de maringouins qui piquent continuellement les humains ?
"La peur, apparemment construite sur une menace imaginaire, s'ancre, on le voit, à une crainte qui, elle, provient de la réalité elle-même, une crainte qui la nourrit tout autant qu'elle lui donne une base crédible. Mais, derrière la frousse de l'Homo economicus qui voit sa vie lui échapper sous les effets d'un libéralisme sans entraves, se cache une vision proprement sadienne."
« Quand Kubrick résiste à Nietzsche ou Heidegger, il devient passionnant »
“ Kubrick envisage le monde comme un vaste échiquier où s'affrontent des forces antagonistes qui sont, en réalité, celles de notre inconscient. Le monde kubrickien est en « état de guerre perpétuelle » . On se souvient des grandes scènes de bataille dans Spartacus , du château en damier qui accueille les délibérations de la cour martiale dans les Sentiers de la gloire ou dans la scène entre Bill et Zigler dans la salle de billard de Eyes Wide Shut . Si la destruction revêt souvent une inquiétante dimension ludique, elle permet surtout au cinéaste de décrire l'universalité de certaines postures existentielles et d'atteindre une dimension mythique susceptible de toucher l'inconscient collectif . Il n'y a pas, chez Kubrick, de réalité supra-sensible. Et même ce mystérieux monolithe, qui pourrait représenter une éventuelle transcendance, les singes peuvent le toucher: il appartient donc lui aussi à notre monde. Ce monde, c'est celui de nos peurs inconscientes et des tensions qui résultent du conflit entre nos pulsions et nos actes raisonnables.” Clément Sénéchal
https://drive.google.com/file/d/0Bw...
---
Chez Lynch:
“ Stanley Kubrick, pour sa part, avouera regretter de ne pas avoir fait ce film (en parlant d'Ereaserhead) qu`il admire et qualifiera Lynch de cinéaste de l`inconscient...”
http://www.davidlynch.de/svpremiere...
---
Chez Shakespeare ???
---
"Le procès" Orson Welles
____
Contrôle psychologique:
1984, Michael Radford (Basé sur le roman "1984" de Georges Orwell's):
Qui a le contrôle du passé, a le contrôle du futur. Qui a le contrôle du présent a le contrôle du passé.
...
-Ni le passé, ni le présent, ni le futur n’existent par eux-mêmes. La réalité est dans l’esprit humain. Pas dans l’esprit de l’individus, qui fait des erreurs et est mortel, mais dans l’esprit du Parti qui est collectif et immortel. Encore... -Non... -Combien de doigts ? -Quatre... quatre je suppose, j’ai essayé d’en voir cinq. Si seulement je pouvais. -Pourquoi ? Pour me persuader que vous en voyez cinq ou pour les voir vraiment ? -Pour les voir vraiment... -Encore... -Combien ? -Je ne sais pas... Je ne sais pas -C’est mieux.
...
-Comment des hommes imposent-ils leur pouvoir à d’autres ? -En les faisant souffrir. -Exactement, l’obéissance ne suffit pas. Le pouvoir c’est infliger la douleur et l’humiliation.
Sinon il reste un doute. Le pouvoir c’est déchirer l’esprit des hommes et les rassembler à son gré. Le pouvoir n’est pas un moyen mais une fin. Dans notre monde seuls subsisteront le triomphe et l’auto-humiliation. Tout le reste nous le détruirons. La passé est interdit, pourquoi ? Lorsqu’on peut couper l’homme de son passé, on peut le couper de sa famille, de ses enfants, des autres hommes. Il n’y a pas de loyauté sauf la loyauté envers le Parti. Il n’y a pas d’amour sauf l’amour pour Big Brother. Tous les autres plaisirs nous les détruirons.
---
Hunger games :
« L‘espoir, c‘est la seule chose qui soit plus forte que la peur. Un petit espoir c'est bien, un grand espoir c'est dangereux; une lueur d'espoir, c'est l'idéale tant que c'est contrôlée. Donc contrôlez cela... »
« L’art ne reproduit pas le visible, il rend visible. » Paul Klee
" L’art lave notre âme de la poussière du quotidien." Pablo Picasso
"Si on sait exactement ce que l'on va faire, à quoi bon le faire?" Pablo Picasso
« Chaque jour je vous espère. » Claude Monet
« Je ne crois plus à grand-chose dans ce monde souvent stupide, mais je crois encore à la culture et à l’éducation qui permettent d’être moins stupides. » (Marjane Satrapi, réalisatrice et dessinatrice iranienne)
Un genre de système qui s'apparente au panthéisme de Spinoza et à la pensée de Leibniz.
Le paardon:
- - -
Le toucher, la matière,
Multi-égalités, équilibre
Chaque partie est Dieu, Dieu qui se cré et qui est défini à travers nous, l'immatériel à travers la matière qui redevient immatérielle, nous sommes Dieu en mutation, Nous tous, éléments de la nature, sommes Dieu. Pas de Dieu en dehors de soi... Sans matière, il n'y a pas d'être capable de conscience. La nécessité d'être (énergie vitale, créatrice) pour se sortir du vide, du rien, du désordre, de l'inerte, du néant...(énergie destructrice de la mort???)
Le maximum de perfection se retrouve dans l'équilibre (justice, égalité) "le meilleurs des mondes possibles" ?
Le bonheur dans le multi-équilibre naturel (maîtrise des éléments naturels, partage, amour) (Déjà présent ?). On ne peut pas inventer un paradis qui ne fait pas références à ce que l'on connait déjà... le sociétal peut permettre de mieux l'atteindre..
Pourquoi le mal, la souffrance ?
le malheur (la destruction) est en grande partie sociétal (le manque de moyens, de partage afin de s'assurer le bien-être, d'obtenir le bonheur) conséquent aussi du libre-arbitre (neutralité ?). La souffrance physique peut être amoindrie, soulagée à travers les soins (médication). Il n'est pas dans l'intérêt de l'être qu'elle dure longtemps. Elle doit durer le moins longtemps possible... Généralement, elle ne dure pas longtemps aussi, relativement au bien-être vécu...
Après la mort: perte de conscience, (pu rien ?)
Reste la notion d'une perfection perçu par la pensée (Descartes)... Un amalgame réuni de perfections connues et vécues (ex: accomplissement pragmatique, processus artistique (Oscar Wild), ? Où Dieu lui-même ?
- - -
Ben non... regarde ben ça... Je t'explique: Si dans le panthéisme de Spinoza, Dieu se retrouve partout dans les éléments naturelles, c'est donc dire que Dieu est dans l'humain aussi. Si Dieu est en nous, nous sommes donc Dieu... Logique !
Dieu et humain en synergie
J'ai découvert aussi que le bonheur c'est l'équilibre naturelle et que ce qui peut empêcher de l'atteindre, c'est le malheur, la souffrance que les sociétés causent...
C'est donc dire que si tu vis dans un relatif bien-être et non dans un parfait bonheur, c'est que quelqu'un quelque part t'en prive... car d'autres vivent dans un bonheur plus parfait que le tien... C'est génial non ?...
Ex: Il fait très chaud 34°C... Pfiouuuu... ça c'est chaud, quasiment insupportable !!! J'active mon ventilo à la maison... Voilà qui me rend un peu plus heureux... Toi, tu active à ton appart. ta climato... Tu es encore plus heureux.... Un autre est sur le bord d'une piscine ou à la plage avec pleins d'amis et de belles filles en train de boire et faire le party... Voilà ce dude encore plus heureux... Pourquoi tout le monde n'est pas comme ce dude ? Contraintes sociales, disparités économiques sources de malheurs...
Voilà un paradis de perdu...
Ce dude est en fait un Dieu plus puissant que toi... mais vie-t-il en équilibre, est-il heureux ? est-ce que sont paradis durera ? Pas certain...Mais je l'espère pour lui... En fait, on devrait tous vivre comme lui... L'inconvénient, c'est qu'il faut souvent travailler très fort pour en arriver là ou escroquer plein de monde... Contraintes sociales... Etk... disons que c'est pas la faute de ce gus.... Quelque part, quelqu'un t'empêche tout de même d'être comme lui...
N'oublis pas... ns sommes tous des entités divines en quête d'équilibre... tu demanderas à qqs oiseaux dans ton parc... Ils te le confirmeront...
- - -
" (...) personne ne sera jamais libre tant qu’il y aura des fléaux." Albert Camus, La Peste
"puisque l’ordre du monde est réglé par la mort, peut-être vaut-il mieux pour Dieu qu’on ne croie pas en lui et qu’on lutte de toutes ses forces contre la mort, sans lever les yeux vers ce ciel où il se tait." Camus, La peste
Le livre de Camus fait réfléchir... Il montre comment la plupart des humains préfèrent se retrouver sans cesse en plein déni, ce qui fait qu'ils ne savent pas vivre, qu'ils existent mal et meurent mal....Tant de personnes se croient pourtant invulnérables et au dessus de la nature... Cette fatalité ne peut que les rattraper, lorsqu'elle se manifeste... Riches ou pauvres, on s'en rend moins compte lorsque tout va bien... Nous sommes prisonniers d'une nature plus forte que nous, pas si facile à admettre, pas si évident; une nature qui peut se montrer impitoyable... Comme disait Freud, l'humain n'est pas seul en sa demeure... La révolte contre la conformité et les normes mal établies, voilà la clé de sortie de Camus pour se libérer de cet abîme... Et comme Sésyphe arrêté de rouler sa pierre jusqu'au dessus de la montagne éternellement...
Je poursuis ma lecture de "La Peste" de Camus... Plus j'avance, plus c'est meilleur... Alors qu'un enfant agonise lentement dans des souffrances insupportables, le médecin qui le soigne, un prêtre et qqs autres personnes se demandent où est Dieu pour empêcher une telle agonie... L'enfant finit tout de même par mourir... De là l'acharnement du médecin à vouloir essayé impérativement de sauver des vies puisque devant le silence et l'absence d'intervention divine, les humains ne peuvent compter que sur eux-même... C'est l'humain contre le caos où la présence divine n'existe pas...
"Dieu ne peut pas tout faire. Et s'il intervenait ça voudrais dire qu'il s'est trompé." Gilles
Pour Camus, si Dieu ne peut pas empêcher la souffrance humaine, c'est qu'il ne peut être parfait. Pour lui un Dieu imparfait n'a pas d'existence où à la limite peut se définir comme étant nous-même, en souffrance. Donc pas de Dieu, seulement l'être-humain face au caos. Un monde sans Dieu qui doit s'efforcer d'être au mieux face au non-être (le néant, le rien, le vide, le caos).
"Le monde pour être parfait doit avoir du blanc et du noir. Comme disait Leibnitz, c'est le meilleurs des mondes possibles." Gilles
En fait "le meilleur des mondes possibles" de Leibnitz déterminé causalement par le libre arbitre pourrait correspondre aussi à un monde imparfait qui s'efforce de devenir plus parfait... En fait la métaphysique de Leibnitz et de Spinoza se tient quand même assez bien si on y décrète que Dieu est une part de nous en recherche de perfection... (panthéisme de Spinoza)
"En effet, l'univers c'est peut-être un organisme qui se développe. Un super-super géant dont on serait une molécule." 🤔 Gilles
On peut alors se demander si un monde parfait sans souffrance est possible ? En réalité non puisque la matière, le corps sera tjs source de souffrance (et la médication ? / le corps doit mourir / souffrance psychologique / être prisonnier de son corps / l'autre qui peut faire souffrir) ; abstraitement oui en raboutant (Dieu, c'est un gosseux et ça fait très longtemps qu'il gosse après ça patente. À travers son gossage, il a eu en masse le temps de se perfectionner...) ici et là quelques brides plus parfaites de vie conscientisées ou empruntées à la réalité (le "je pense donc je suis" de Descarte ne peut plus tenir à ce moment puisque Dieu où la perfection peut être perçu par les être-humains, i.e. Dieu en parties ayant elles-même développé une conscience.) Une conscience qui a finit par s'établir au fil de l'évolution de la matière cherchant à être (nécéssité de Spinoza) et qui peut continuer d'évoluer.
Donc si un monde parfait et sans souffrance n'est concrètement pas réalisable, "le meilleur des mondes possibles" de Leibnitz s'en trouve d'autant plus justifié. À condition qu'il n'y ait pas présence divine déjà prédéterminée. Ici autant les concepts philosophiques de Leibnitz, de Spinoza et de Camus pourraient se rejoindre.
En pareille situation, qui alors aurait pu inventé le bien ? Dieu ou l'humain ? En fin de compte, Dieu (le monde, l'univers, tout ce qui est) en dehors de la présence humaine (la nature), à travers son absence de perfection où dans l'attente psychotique de cette perfection, apparait bcp plus cruel que l'humain lui-même... Suffit de regarder le comportement des animaux sauvages pour s'en convaincre... À ce moment, faire le mal (L'étranger de Camus) dans certaines circonstances peut mieux se justifier en permettant l'établissement ou le rétablissement d'un meilleur ordre, d'un meilleur équilibre.. S'ensuit un détachement de la loi du Talion de Moïse; des apparitions de Dieu dans la bible dont la persuasion de l'existence réelle est dû à la peur de l'inconnu et à l'incompréhension du monde; de la sélection naturelle avilie par la pensée libérale d'Adam Smith. Toutes des représentations d'un Dieu inventé découlant de psychoses collectives non conscientisées si inculquées avec le temps dans les esprits au nom de la foi divine et de la vertu qu'il est devenus très difficile de s'en défaire...
La cs en passant par la matière, seule manière d'arriver à l'être, à l'existence.. la végétation et les animaux sans être pleinement cs, font parti du processus... Une puissance, une énergie créative et évolutive mût par la necessité (dépourvue d'une vertueuse perfection) qui se trouve en nous et aquise au fur et à mesure de cette auto-création évolutive...
Le temps: arme de défense contre le danger (néant) permettant d'en sortir, de demeurer...de perdurer....
_____
SUR LA PEUR
-La peur est le sentiment prédominent duquel on essaie den sortir.
-La peur de devenir fou (de perdre la conscience du moi) et de tout détruire est plus forte que la peur de souffrir ou de mourrir.
-Alors arrive la mort = perte de conscience (le moi) pour maintenir lordre immuable de la création
-Mort = perte du moi pour le soi.
-Apprivoiser la peur
_____
SUR LE BONHEUR:
Le bonheur c'est un sourire pure et intègre n'ayant subit aucune altération.
---
La source du malheur:
La souffrance étant la source principale de tous les malheurs, je soutiens que de vivre en parfaite santé (physique et psychologique) est le plus grand bonheur que l‘humain puisse posséder sur terre.
Faire ce qu‘on veut sans jamais nuire à personne est l‘autre plus grand bonheur dont l‘humain puisse bénéficier. Encore, faut-il se donner les moyens de faire et reste à définir de manière juste ce qui peut constituer une nuisance pour autrui...
La source du malheur (la souffrance) vient du fait que nous sommes empêchés quelque part, dune manière ou dune autre, de s'accomplir, de se réaliser; l'ultime obstacle n'étant pas obligatoirement l'Autre mais notre propre corps physique et matériel qui nous sert à la fois à progresser, finissant toutefois par se transformer en handicap pour devenir en dernier lieu, notre tombeau.
« Faire route à pied par un beau temps, dans un beau pays, sans être pressé, et avoir pour terme de ma course un objet agréable : voilà de toutes les manières de vivre celle qui est le plus à mon goût.»
Jean-Jacques Rousseau, Confessions
_____
SUR LE MOMENT PRÉSENT ET LE LÂCHER PRISE:
Linderman– Sincèrement, je crois qu’à un moment donné, faut se demander ce qu’on veut. Veut-on avoir une vie pleine de bonheur ou une vie pleine de sens.
Nathan – Je voudrais avoir les deux
Linderman - C’est impossible. Se sont deux trajectoires opposées. Si un homme veut vraiment toucher au bonheur, il doit absolument vivre dans le présent. Autrement dit il fait table rase du passé et il doit s’interdire de regarder ce qu’il attend. Par contre, s’il veut que sa vie est un sens, c’est simple, il est condamné à se vautrer dans le passé et à être obsédé par l’avenir
Les héros : DVD 5 ‘’Parasite’’
---
"Lorsque le corps de souffrance s'empare de vous, vous en redemandez. Soit vous êtes la victime, soit le bourreau. Vous voulez infliger de la souffrance ou vous voulez en subir, ou bien les deux. Il n'y a pas grande différence. Vous n'en êtes pas conscient, bien entendu, et vous soutenez avec véhémence que vous ne voulez pas de cette souffrance. Mais si vous regardez attentivement, vous découvrez que votre façon de penser et votre comportement font en sorte d'entretenir la souffrance, la vôtre et celle des autres. Si vous en étiez vraiment conscient, le scénario disparaîtrait de lui-même, car c'est folie pure que de vouloir souffrir davantage et personne ne peut être conscient et fou en même temps."
Eckhart Tolle, La puissance du moment présent
En d'autres termes cela veut dire que faire le mal, c'est être dans sa tête puisque c'est en lien avec la folie. C'est s'éloigner de l'instant présent et du bonheur. Par conséquent, plus on fait le mal de manière non justifiée et inconsciente, plus on est malheureux. La personne qui réussit à être le moins dans sa tête est la plus heureuse. Donc à moins d'être totalement psychopathe et de ne pouvoir rien ressentir du tout (l'objectif premier du psychopathe est d'arriver à ressentir qqch ?), ce qui est assez rare, nous nous retrouvons tous dans cet état. Toujours selon Tolle, à 90% du temps, nous sommes dans notre tête. Il s‘agirait donc à ce moment de bien doser notre état de conscience pour arriver à être plus souvent dans le temps présent. Plus facile à dire qu'à réaliser... d'autant plus qu'en vieillissant, les contraintes sociales s'accumulent et deviennent envahissantes...
D'autant plus aussi que la raison est incontournable pour bien comprendre ce processus. Le raisonnement sur la conscience de soi devant précéder la conscience de soi elle-même pour qu'elle puisse exister. Le "Je pense donc je suis" de Descartes tiendrait toujours à ce moment... Une vie peut ne pas suffire pour en arriver à cette conscientisation...
---
" Parfois lâcher prise est un acte plus puissant que se défendre ou s'accrocher. "
Eckhart Tolle
_____
-Sur la foi = lespoir, la confiance, la création, le bien, croire en lamour, la paix, la vertu, etc
-Sur le pardon
_____
PARLONS-EN:
"Pogné" dans le système
- On est fait comme des rats, man!!!
- Moi je te le dis, y m'auront pas...
- Même en essayant d'éviter de faire parti du système, tu te retrouves pris dedans. Je veux dire: c'est un vrai outrage qu'on se fait subir de ne pas pouvoir focusser comme il faudrait sur le moment présent pour en profiter parce qu'on est sans cesse dans nos pensées. Tu payes ta carte de crédit, tu ouvres la télé ou le journal et tu es dans ta tête... Tu.. enfin tu comprends...
- Pourtant il me semble que pour moi ça va pas si mal
- À moins d'être un moine bouddhiste, je crois que c'est assez difficile d'échapper à cette fatalité sociétale.
- Qu'est que tu veux qu'on fasse, on ne vit pas dans un monde parfait !
- Non mais sans être idéal, il pourrait être bien meilleur que ça notre monde... Le problème c'est qu'il est pourri et c'est ben dure de s'en sortir. Et plus tu vieillis, plus ça s'accumule et pire c'est.
-Alors j'vais devenir un bandit...
- Si tu crois que tu vas pouvoir mieux focusser sur le temps présent comme ça ?
_____
Autres sujets:
" Mes amis, l'amour est cent fois meilleur que la haine. L'espoir est meilleur que la peur. L'optimisme est meilleur que le désespoir. Alors, aimons, gardons espoir et restons optimistes. Et nous changerons le monde. "
Je suis un peu inquiet par ces images qui dégagent un atmosphère trop "propre" comparativement au premier où elles paraissent plus salles et chaotiques. Cependant, comme on n'aimerait en voir plus !!! C'est à se demander si dans toute l'histoire du cinéma, un film n'a suscité autant d'attentes ??? J'ai vraiment hâte au 6 Octobre. Je crois que l'ambiance sera très électrisante dans les salles de cinéma québécoises... en particulier à cause de la fierté qu'on vouera à Villeneuve... Peut-être qu'un audience et des recettes records sont envisageables surtout si le film est très bons...
Pour un petit avant-goût de la première scène. À ne pas lire si vous voulez conserver l'effet de surprise:
"Nous avons décidé de commencer le film avec le bloc de départ du premier Blade Runner. Nous avons toujours aimé l’idée d’un univers dystopique, et nous commençons dans ce que je décrirais comme une «ferme industrielle» – ce qui serait un terrain agricole plat. Au Wyoming. Vous pouvez regarder 20 miles à la ronde. Pas de clôtures, juste de la boue labourée, sèche. En se retournant, vous voyez un arbre massif, qui vient de mourir, mais l’arbre est soutenu et maintenu en vie par des fils qui le retiennent. C’est un peu comme The Grapes of Wrath : il y a de la poussière, mais l’arbre est toujours debout. Près de cet arbre, il y a une petite maison blanche avec un porche. Derrière elle, à deux miles de distance, dans le crépuscule, on voit une moissonneuse batteuse massive qui est en train de fertiliser le terrain. Vous avez 16 lampes Klieg qui y sont installées, et cette moissonneuse est quatre fois plus grande que la petite maison. Et tout d’un coup un spinner [une voiture volante] fait son entrée, créant de la poussière. Elle est bien sûr poursuivie par un chien qui aboie, comme le veut la tradition; les portes s’ouvrent, et un gars sort du véhicule : Rick Deckard. Il marche vers la petite maison, ouvre la porte, s’assied, sent un ragoût, et attend l’arrivée du gars avec la moissonneuse, qui a trois étages de plus haut que la petite maison. L’homme descend d’une échelle – un grand homme. Il fait un pas sur le perron et il se place à côté de Harrison. Le petite maison craque; le gars doit faire 350 livres. Et je ne vais pas dire autre chose – vous devez aller voir le film."
«Je sais que chaque fan va se présenter dans le cinéma avec un bâton de baseball. Quand j'ai entendu que Ridley Scott voulait faire un autre Blade Runner, ma première réaction a été de me dire que c'était une idée fantastique. Mais, peut-être que c'est une très mauvaise idée. Je suis parmi les plus grands fans de Blade Runner. Blade Runner est l'un de mes films préférés de tous les temps. C'est un film lié à mon amour et ma passion pour le cinéma. Je suis très conscient du risque...» Denis Villeneuve.
" Je me souviens : nous avions un sablier pareil dans la maison de mon père. L’orifice du trou par où s’écoule le sable est si étroit qu’il me semble au début que le niveau du globe supérieur ne va jamais changer. Nous ne réalisons la chute du sable que lorsqu’elle touche à sa fin. Et jusqu’alors il paraît vain d’y réfléchir. C’est au dernier instant lorsqu’il n’est plus temps que naît en nous l’envie de méditer."
Ce n'est certes pas évident de décrire avec exactitude toute l'ampleur du phénomène d'identification relié aux films cultes. Sans doute, s'agit-il d'une sorte d'échange mutuelle de reconnaissances entre l'oeuvre et son audience; un genre de communion cathartique généralisée, collective, voire universelle où chacune des entités reconnaît une part de vérité cachée en l'autre. L'oeuvre est reconnue car elle reconnaît son assistance, psychologiquement et justement, que ce soit à travers son esthétisme, son ambiance, ses personnages et/ou son originalité. Le plus souvent, tous ces modes d'expressions sont présent dans la même création.
"Métaphysique, sinueux, contemplatif, Blade Runner fut aussi inspirant artistiquement que tétanisant sur le plan industriel"
Gaël Golhen, Première, Juillet-Août 2017
"Pour moi, le thème fondamental du film c'est l'écologie. J'ai vécu à la campagne et j'ai été frappé d'imaginer un monde sans oiseaux, sans arbres, sans nature. La nature a disparu. On a des plantes à l'intérieur, des moutons électriques pour avoir un truc à caresser l'état du monde à la fin des Seventies m'angoissait. La peur du lendemain. La peur d'hier. La peur de la mort. et le temps, c'est la mort. Qui a dit d'une symphonie de Brahms qu'elle était à la fois belle et terrible ? C'est ca. Le beau et terrible Vangelis. Le beau et terrible Blade Runner."
Hampton Fancher, Scénariste du films, rapporté par Gaël Golhen, Première Juillet-Août 2017
---
Rarement les versions des traductions en langue étrangère surpassent les versions intégrales. Ici c'est le cas, en particulier dans cette scène remarquable:
Un des ralentis les plus significatif que j'ai vu au cinéma, (exprimant à la fois le temps sur le point de s'arrêter mais la peur, la souffrance et le désir intense de vivre même pour un androïde.)
L'implication de Stanley Kubrick à la scène finale de la première version:
"Je venais de finir Blade Runner et c’était un désastre. Mes producteurs me disaient : «Tu ne peux pas terminer sur un origami, un coup d’oeil à la fille, un ascenseur et bingo, c’est fini». Je leur répondais : «Mais c’est un film noir!», et il rétorquaient : «C’est quoi un film noir?». Bref, on avait un problème. L’un d’eux m’a conseillé de terminer plutôt sur des images en plein air, où le couple serait dans la nature. Je ne voyais pas l’intérêt. Pourquoi les faire sortir dans une nature luxuriante alors qu’ils vivent dans ce monde dystopique? J’en ai parlé plusieurs fois à Stanley. Je lui ai dit : «Je sais que tu as tourné des tonnes de plans en extérieur pour The Shining, notamment en hélicoptère, tu pourrais m’en donner?» Et voilà comment la fin de Blade Runner a été tournée par Stanley Kubrick.": http://blogues.lapresse.ca/…/blade-runner-un-film-%C2%ABco…/
"Trois romans officiels ont été écrits par K.W. Jeter, un ami de Philip K. Dick. Ces romans suivent la vie de Rick Deckard et tentent de résoudre les différences entre le roman Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? et le film." (Wiki)
-Blade Runner 2: The Edge of Human (1995) -Blade Runner 3: Replicant Night (1996) -Blade Runner 4: Eye and Talon (2000)
"1984" Michael Radford (Basé sur le roman "1984" de Georges Orwell's):
Qui a le contrôle du passé, a le contrôle du futur. Qui a le contrôle du présent a le contrôle du passé.
...
-Ni le passé, ni le présent, ni le futur n’existent par eux-mêmes. La réalité est dans l’esprit humain. Pas dans l’esprit de l’individus, qui fait des erreurs et est mortel, mais dans l’esprit du Parti qui est collectif et immortel. Encore... -Non... -Combien de doigts ? -Quatre... quatre je suppose, j’ai essayé d’en voir cinq. Si seulement je pouvais. -Pourquoi ? Pour me persuader que vous en voyez cinq ou pour les voir vraiment ? -Pour les voir vraiment... -Encore... -Combien ? -Je ne sais pas... Je ne sais pas -C’est mieux.
...
-Comment des hommes imposent-ils leur pouvoir à d’autres ? -En les faisant souffrir. -Exactement, l’obéissance ne suffit pas. Le pouvoir c’est infliger la douleur et l’humiliation. Sinon il reste un doute. Le pouvoir c’est déchirer l’esprit des hommes et les rassembler à son gré. Le pouvoir n’est pas un moyen mais une fin. Dans notre monde seuls subsisteront le triomphe et l’auto-humiliation. Tout le reste nous le détruirons. La passé est interdit, pourquoi ? Lorsqu’on peut couper l’homme de son passé, on peut le couper de sa famille, de ses enfants, des autres hommes. Il n’y a pas de loyauté sauf la loyauté envers le Parti. Il n’y a pas d’amour sauf l’amour pour Big Brother. Tous les autres plaisirs nous les détruirons. :
“Publié en 2013 par Stephen King, Docteur Sleep – la suite du cultissime The Shining adapté au grand écran par Stanley Kubrick – va également avoir droit à son film. C’est le roi du roman d’horreur et fantastique qui va lui-même superviser cette nouvelle adaptation.”
«Certaines parties font froid dans le dos, [...] mais d’autres tombent à plat. [...] C’est un film réalisé par un homme qui réfléchit trop et ne ressent pas assez» Stephen King
/image%2F2390730%2F20170826%2Fob_384de8_signature-dprou-3.jpg)
/image%2F2390730%2F20180523%2Fob_178252_dprou-blog-vert.jpg "Créations littéraires personnalisées, réflexions personnelles contextualisées, et récupération de données sur divers sujets et/ou enjeux actualisés qui nous préoccupent. De l'éthique à la polique en passant par les arts, les sciences, l'histoire, la psychologie ou les religions, la philosophie et la spiritualité; bons nombres de domaines sont explorés de manière circonstancielle, en fonction du temps, des lieux et des conditions d'existences.")
/image%2F2390730%2F20210610%2Fob_b5058a_picsart-06-10-08-46-19.jpg)
/image%2F2390730%2F20210610%2Fob_618493_picsart-06-10-08-44-40.jpg)
/image%2F2390730%2F20210610%2Fob_b78c71_picsart-06-10-08-43-30.jpg)
/image%2F2390730%2F20210610%2Fob_0ddf52_picsart-06-10-08-40-40.jpg)
/image%2F2390730%2F20210610%2Fob_097783_picsart-06-10-08-38-22.jpg)
