ethique et politique

Publié le 2 Mai 2024

 

Proposition:
Étant donné l'importance primordiale de toujours garder le cap sur la souveraineté du Québec et de préserver cette ultime alternative, pour ne serait-ce que maintenir la nécessité d'un rapport de force contre l'envahissement fédéraliste d'Ottawa, peu importe l'indisposition que puisse manifester la population en général;
étant donné les lacunes du système parlementaire provincial actuel où la représentation et la participation citoyenne reste insuffisante pour garantir une démocratie plus efficace;
étant donné que dans les sondages, la progession constante en intention de vote pour un même parti est souvent révélatrice et signe de victoire... et à l'exemple de Jacques Parizeau qui pour enclencher le dernier référendum en 95 avait tenu compte de données favorables sondées à l'interne du PQ découlant de l'échec de Meech et de Charlottetown: souvenons-nous que ce dernier référendum avait conduit à une quasi victoire;
je soumets cette proposition à tous les partis d'allégeance indépendantiste de se rallier à cet objectif commun et de l'inclure dans son programme électoral...
Suite à une victoire électorale majoritaire d'un quelconque parti souverainiste comme indépendantiste, un processus référendaire serait enclenché en fonction de sondages internes menés par l'IRAI (ou tout autre organisme du même genre) deux fois par années environ dépendamment de conjonctures favorables et supervisés par les représentant-es d'une assemblée citoyenne (comitès, regroupements) qui seraient élu-es à la fois par les membres dudit parti et de sympatisant-es de tout acabit,
(ce pourrait être à 50%, l'autre 50% étant au sort / Des sondages qui serviraient aussi pour mieux comprendre les réticences des citoyens à ne pas vouloir de référendum afin de bonifier l'ensemble du processus de cette proposition et dans lesquels les anglophones comme tous les allophones seraient représentés au prorata...)
en même temps que le ou la chef-fe de parti... (ou à tout autre moment mais sans attendre d'être au pouvoir). Toutes les donnés recueillies devraient être connues du public et advenant que les résultats soient propices (45 % env.) à une victoire (plus d'une fois consécutivement), les démarches pour la tenue d'un référendum sur l'indépendance du Québec pourrait être amorcées... (soumission, projet de loi, etc...) Ce n'est donc plus exclusivement le chef d'un parti qui prendrait cette décision mais aussi les représentant-es de l'assemblée citoyenne; i.e. M. et Mme. tout le monde.
Les représentant-es de cette assemblée seraient aussi mandaté-es pour élaborer progressivement une constitution québécoise dans une perspective d'autodétermination et d'autogestion ("d'auto-gestion") du Québec. Une constitution qui pourrait être proposée au fédéral dans un ultime effort d'entente. Advenant un refus, cette constitution serait renforcée de manière unilatérale aux fins du déclenchement d'un référendum pan-québécois sur la souveraineté et d'un éventuel pays. L'autre principal mandat de cette assemblée serait de proposer et de voter des résolutions prises dans l'ensemble du parti selon les intentions de sa propre filiation citoyenne. À postériori, dans un Québec devenu souverain, cette assemblée citoyenne pourrait s'intégrer en partie à un parlement établi par la proportionnelle si possible, se détachant en toute neutralité de son propre parti. (Devenir une version améliorée de l'ex conseil législatif, une sorte de sénat aboli en 1968.)
Pendant ce temps, le parti élu aurait aussi ce devoir de focusser sur un pragmatisme offensif assuré afin de déterminer et de protéger dans l'action:
(promotion bénéficiables et objectivée d'un Québec libre, concrétisation constitutionnelle graduelle, élaboration de projets de loi, attribution de champs de compétences (juridictions) (ex: RIP ou réf. sur le rapatriment exclusif du champs de compétence de l'immigration dans la mesure possible de la légalité et de la reconnaissance du droit internationnal, etc... )
(Amener le Québec à devenir le précurseur d'une unification de pays, capable à l'internationnal de légiférer politiquement contre la sur-exploitation économique et environnementale causée par l'establishment, les multinationnales, les grandes entreprises et une minorité de riches particuliers. Entre autres mesures à prendre, proscrire toutes formes d'évasions fiscales; source capitale et responsable d'injustices et d'inégalités gravissimes, provoquant les crises sociétales et humanitaires actuelles qui affectent en grande majorité les classes pauvres et moyenne. Une forme d'économie, i.e. le capitalisme d'une droite exacerbée devenu névralgique, démesuré et déréglé dont les autres afflictions sont des conséquences directes et qu'il faut démanteler en première instance pour remédier aux dommages.)
etc...
les valeurs progressistes, sociales-démocrates d'un Québec en phase de devenir indépendant... Agir et mettre de la pression sur le fédéral pour sortir de l'immobilisme (statut quo) défensif afin de rendre favorable une justice comme une démocratie améliorée et l'indépendance du Québec.
(À la suite d'une défaite électorale, cette assemblée citoyenne resterait tout de même lié au parti et pourrait officieusement poursuivre sa fonction dans le but d'être reconduite avec la même ou une autre gouvernance indépendantiste)
 
Daniel Proulx, ©

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Rédigé par DProu

Publié dans #Éthique et Politique, #Articles - Création

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Publié le 26 Septembre 2022

À court terme, c'est-à-dire temporairement, la CAQ se fait rassembleuse des courants nationnaliste, souverainiste, indépendantiste, voire même fédéraliste en promulguant dans un pragmatisme efficient les valeurs, la culture et l'identité québécoise. Au même moment pourtant, dans une certaine ambivalence, l'ensemble de ces traits d'appartenance faibli, décline et se perd. À plus long terme, ces distinctions sociétales disparaîssent, lentement mais sûrement faute de soutient plus solide et permanent. Pertes qui ne cessent de causer au Québec une lente douleur agonique de plus en plus exacerbée.


Depuis que la CAQ a pris le pouvoir en 2018, il s'avère difficile de savoir avec justesse ce qui motive prioritairement les orientations prises par son chef devenu Premier Ministre. L'électorat québécois a pu enfin s'en faire une idée assez précise ces derniers jours pendant l'actuelle campagne électorale; François Legault y solicitant le pouvoir pour un deuxième mandat. Durant l'un des débats télévisés des chefs de parti, le Premier Ministre sortant a affirmé qu'il est absolument prêt à ne jamais déclencher de référendum sur la souveraineté du Québec soutenant que le projet caquiste se trouve à l'intérieur du Canada. Lors de ce face à face de deux heures environ, il est même allé jusqu'à invectiver à trois reprises le chef péquiste St-Pierre-Plamondon comme le PQ de n'avoir de yeux que pour l'indépendance du Québec. Avec de telles révélations, comment se persuader que Legault pourrait conserver quelconques formes de convictions envers les assises souverainistes, dont celles du PQ? Même pour les désabusé-es qui discrètement l'espéraient, il n'y a plus raisons d'y croire. D'ailleurs, c'est à se demander s'il en a jamais eues même lorsqu'il était au PQ à la fin des années 90?  Le paternel Daniel Johnson de l'ex Union Nationnale, comme ses deux fils Pierre-Marc et Daniel, certains bloquistes tel Lucien Bouchard, les frères Campeau, François Legault et bien d'autres faux-Q nationnalistes, toute une clique qui depuis trop longtemps mange à la même table que les fédéralistes.

 

De toute manière, comment une ambiguité pourrait être entretenue sur un enjeu aussi fondamental? En fait, tout ce qu'il reste de la CAQ, en se détournant définitivement de l'indépendance, c'est son pragmatisme qui aura eu au moins le mérite de sortir du statu-quo péquiste et de mettre de la pression sur le fédéral. En l'occurence, cet actuel pragmatisme "nationnaliste-fédéraliste" n'ira plus bien loin. Un pragmatisme souverainiste aurait été bcp plus profitable à la CAQ. Malheureusement dans son dernier retranchement, il ne lui reste plus à présent que la prédominance de sa coalition. Ce qui lui a bien plus permi à l'élection de 2018 de ratisser large pour prendre le pouvoir même si c'était au dépend de la division du vote du PQ, nous débarassant ainsi de la corruption libérale. 


Que pourra-t-elle rechercher dorénavant à part se servir encore plus de ce capital politique pour tenter d'élargir potentiellement son électorat; incitant encore à ne pas diviser les votes pourtant volés au PQ, prônant la nécessité de travailler "tous ensemble" mais à ses côtés.


Comme Bourassa, Legault n'arrivera au bout du compte qu'à être un pantin du fédéral... La 96 et la 21 sans colonne comme la 178, débarassées de la clause dérogatoire, finiront tôt ou tard par soit être abrogées, soit être vidées de leur substance essentielle.


À la limite, embrassant le fédéral, Legault nous fera une proposition passe-partout à la Meech ou à la Charlottetown... Malheureusement, il n'est pas malaisé de constater que ces deux accords avortées n'apporteraient plus aujourd'hui que des accomodements forts négligeables pour les Québecois-es, surtout lorsqu'ils sont examinés avec du recul et ramenés dans le contexte actuel. C'est quaïsiment une bénédiction qu'ils n'aient pas passés au scuptin en 1987 et 1992 car ce serait devenu très difficile pour le Québec de ne pas signer la constitution canadienne. C'aurait été une sacrée inanité d'en arriver là moyennant des avantages de fortunes. "Un beau risque"...!?  Lévesque ne pouvait pas mieux anticiper. En effet: un satané risque, devrait-on dire maintenant. Le même danger pourrait survenir avec Legault de signer une constitution modifiée qui se révèlerait aussi désavantageuse avec le temps.

 

Surtout si dans un éventuel second mandat, l'on considère ces quatres volontés caquistes: de s'entretenir collectivement sur la façon d’évaluer les lois du Québec, de mettre de l’avant un concept de "droits collectifs" pour que les lois du Québec soient évaluées en fonction de la Charte québécoise des droits et libertés, de vouloir négocier avec Ottawa le rapatriement complet des pouvoirs en matière d’immigration; des intentions qui, il ne faudrait pas s'en surprendre, pourraient être soumis à un référendum pan québécois.


Le fait de toujours conserver un rapport de force respectable avec le fédéral en gardant le cap sur l'éventualité d'un référendum pour obetenir plutôt l'indépendance du Québec, ne ce sera jamais avéré aussi nécessaire que maintenant. Face à une disparition d'appartenance identitaire inéxorable, le discours de séparation devra finir par être assumé dans son entièreté peu importe les divisions qu'il pourra susciter.

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Rédigé par DProu

Publié dans #Articles - Création, #Éthique et Politique

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Publié le 12 Mai 2021

Legault est un pro-actif ayant inculqué à la CAQ un pragmatisme d'affirmation offensif. Dans la perspective d'un Québec indépendant, c'est un modéré "mou" nationaliste qui arrive tout de même avec son parti et l'implantation de lois à incarner certaines valeurs identitaires québécoises secouant un statut quo insubstanciel, défensif et improductif maintenu bcp trop longtemps. La CAQ en fait, accompli ce que le PQ aurait dû accomplir durant les 3 dernières décennies quand le pouvoir lui revenait. Elle reste cependant fédéraliste malgré que ce penchant soit bien moins incliné que celui du PLQ. 

Est-ce que cette démarche apparaît encore suffisante pour contenter l'ensemble des Québécois-es ? Les derniers sondages parus le 7 mai dernier remettant en large majorité la CAQ au pouvoir confirment sa nette avance. Cette dominance caquiste finira-t-elle par servir la cause indépendantiste? Pour le moment, elle sert bien plus à ne pas ramener les corruptibles libéraux au pouvoir.

Viendra un temps où il faudra bien garantir en permanence les aquis de ce pragmatisme établi, entre autres dispositions la loi 21 et la loi 101 réformée que la clause dérogatoire de la constitution canadienne protégera seulement au cinq ans. Cela avant que les libéraux reviennent au pouvoir et abrogent toutes ces bonnes actions entrepris. Car un tel retour en arrière reviendrait à exacerber dans une nocuité sans précédant les convictions antinationalistes et l'aversion envers la cause indépendantiste. Et plus cette intrigue sera longue, plus l'échec de son dénouement pourrait s'avérer brutal.

Pour ne pas qu'elle s'étire trop dans le temps, il faudrait que la CAQ elle-même se charge d'établir cette garantie permanente. Le Premier Ministre caquiste Legault, renégat du PQ ayant déjà soutenu "l'affirmation nationale" de Pierre-Marc Johnson en 1987, ayant affirmé il y a quelques mois que c'était mieux "actuellement et pour de bon" pour le Québec" de rester à l’intérieur du Canada, semble y être peu disposé... Malgré qu'une utilisation bien menée de la clause dérogatoire pourrait forcer la main du système de justice comme du gouvernement fédéral pour enclencher un remaniement de leur constitution.

Au désavantage de la province ou dans l'éventualité d'un statut quo constitutionnel, il apparaîtrait difficile en de telles circonstances d'imaginer un autre moyen qu'un 3ième référendum sur l'indépendance pour préserver en continuité les valeurs, les droits et les lois du Québec... 

Comme ce serait bénefique alors d'avoir une gouvernance indépendantiste au pouvoir et capable de passer à l'action comme la CAQ; un parti entretenant un pragmatisme plus polarisé vers cette ultime option: l'indépendance. 

Aussi sur le même sujet:

https://www.journaldemontreal.com/2021/01/30/souverainete-ou-loge-vraiment-legault

https://www.journaldequebec.com/2019/08/02/francois-legault-est-federaliste

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Rédigé par DProu

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Publié le 28 Mars 2021

Le cinéma à été un phare pour moi et a influé sur une bonne partie de ma vie. Pendant plus d'une année, la Covid m'en a privé. Ces jours derniers, un déconfinement relatif et partiel m'a néanmoins permis de retourner voir un film : "La mission". Ce n'est pas que cette réalisation était géniale mais quelques scènes m'ont touché, ce qui m'a fait ressentir comme un petit quelque chose qui m'a fait du bien... Pour un petit 2 heures, j'ai pu oublier l'ensemble de mes tracas et me sentir un peu plus vivant. Et comme du popcorn, de nouvelles pensées ont commencé à éclater dans ma tête et des liens se sont mis à se faire entre elles. Entre autres sur l'importance de toutes ces petites dispositions autour de nous qui facilitent la vie, qui aident à se détendre. Comme une table, une chaise aménagées dans un lieu public, une tasse dans laquelle on peut se faire verser un bon café chaud... Que de travail éxécuté pour arriver à ces petites attentions que trop souvent on prend pour aquises. En être privé, permet de mieux se rendre compte à quel point elles peuvent s'avérer importantes. Appréciant donc ce cours instant qui me changeait et rechargeait mes idées, je me suis alors interroger aussi sur l'importance de la culture artistique aujourd'hui, sur son apport surtout...

En terme de pouvoir, il est assez frappant de constater à quel point le politique par l'instauration de ses lois peut exercer de façon pragmatique un changement sur la vie personnel et sociale. En période de pandémie par exemple, il peut s'imposer, contraindre voire contrôler le quotidien des citoyen-nes en décrétant des législations coercitives d'urgence; surtout lorsqu'il est question de sauver des vies et que la science, en l'occurance le système de santé, peut valider par son objectivité scientifique les décisions prises. C'est ainsi que partout dans le monde, les populations ont dû se plier aux mesures légalisées de confinements mises en place par les gouvernements. La distanciation sociale devenant le nouveau terme et la principale contrainte parmis d'autres auquelle il leurs a fallu s'habituer aux risque d'une privation exagérée de libertés, d'une assimilation forcée et d'une imposition indue aussi bien qu'entretenue d'abus de pouvoir... Toutes les sphères d'activités ont été touchées et de façon encore plus sévère les secteurs jugés non-essentiels. Le milieu des arts et de la culture n'a pas fait exception. Sous-estimé dans sa capacité à entretenir de bonnes normes de distanciation, on l'a mis aussi sur pause.

Maintenir la distance en se confinant, peut faire l'affaire de bien des capitalistes libéraux; une forme de distanciation émanant déjà d'un esprit de compétition caractérisé peut leur permettre de générer davantage de profit... Autrement dit, c'est une sacrée belle opportunité pour bon nombre de bandits à cravate et autres truands du même genre de mettre cette pandémie à leurs services. Le paradoxe c'est que cette option peut contribuer à provoquer aussi des divisions encore plus marquées dans la population, en attaquant une faiblesse destructible et contre productive du système établi que la fatalité finit par éliminer. Des inégalités et des injustices se creusent encore plus entre les classes et c'est la loi du plus fort qui s'applique à ce moment. Une genre de sélection naturelle remaniée et légalisée par nul autre que l'être-humain mais qui finit tôt ou tard par devenir contre-nature, se retournant contre lui à travers une surpopulation et une surexploitation des milieux naturels (pré)-occupés.. Des requins affairés et affamés attrapent et se nourissent de plus petits poissons déjà hypothéqués et qu'on ne cesse de surendetter. Dès lors, on reconnaît la classe moyenne qui devra payer pendant des années les dettes vertigineuses accumulées durant la pandémie par un capitalisme gouvernant et très gourmand.

Autre paradoxe encore plus saisissant: sur ce chemin déjà établi, même pas besoin pour la Covid de chercher l'humain. Elle le trouve partout en abondance et s'accrochant à lui avec ses petits pics, elle ne cherche en fait qu'à survivre. Voilà des millions d'années d'évolution qui s'attache à l'être-humain pour le rétablissement d'un ordre et d'un équilibre naturels. C'est du moins ce que sous-entendent un bon nombre de scientifiques...  C'est quand même fort la nature !

Il est certain que prendre ses distances à court terme peut assurer une relative immunité et sauver des vies; mais cette distanciation ne saurait durer trop longtemps, sans vaccin notamment. Nous sommes très chanceux d'avoir trouver un tel antidote cette fois-ci. Les conséquences de maintenir, voire de prolonger les écarts entre les personnes seraient excessivement dommageables au niveau économique et d'autres problèmes de santé surviendraient reliés à de mauvaises conditions de vie. À ce moment, seul un processus naturel d'immunité collective pourrait ramener à une vie normale. À la base, c'est surtout un problème de démesure et d'abus dénaturés qu'il faudra bien régler pour empêcher d'une manière préventive les virus d'émerger...

C'est une nécessité pour les humains de s'unir pour s'entraider afin de survivre. Sinon ils se font éliminer par une autre espèce ou finissent par s'auto-détruire. Une démocratie plus socialisée à travers un rééquilibrage de partage entre toutes les personnes contributives permet non seulement de mieux survivre mais de profiter plus aisément d'une vie de justice et libre. 

L'art c'est un cri, un geste d'expression, une empreinte qui marque une direction à suivre ou à ne pas suivre, il est la base de la communication... Il permet de s'émouvoir, de se définir, de se réinventer, de laisser une trace de ce que nous sommes et de s'identifier, de se soigner aussi bien que de guérir... Primordial surtout, l'art permet également de se rassembler en toute cohésion... De se rassembler et non pas se diviser; de se construire, de se créer et non pas de se détruire... Se rassembler pour se reconnaître, être, partager et subsister....

En souhaitant un jour que nous pourrons nous réunir à nouveau au son d'un beau show live avec moins de surexploitation, de surconsommation, de surpopulation, de polution pour notre bonne vieille terre, moins d'injustices, d'inégalités, de pauvreté pour tout le monde en entier. En espérant qu'a vivre avec la Covid nous aurons bien compris la leçon... De toutes façons, au contraire de l'Homme et de la Femme, la nature n'est jamais pressée; elle peut prendre en masse son temps pour faire du ménage... Et son pouvoir de changement est grand, bien plus que celui de la science, du politique, ou de l'art même. 

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Publié le 10 Février 2020

OUI

Attention...

Indépendantistes et nationalistes,

Jouons à un petit jeu. Pour gagner vous devez le plus rapidement possible arrivé à déclencher un référendum pour éventuellement faire du Québec un pays indépendant.

Pour tentez d'y arriver, vous avez 2 possibilités...

La première est de vous positionnner du côté des indépendantistes polarisé-es et assumé-es. Tout en faisant la promotion de l'indépendance et en assurant la tenue d'un référendum sur celle-ci, vous devez compter sur un éventuel changement de mode de scrutin à la proportionnelle qui fractionnera en trois parties principales l'électorat: soit les indépendantistes, les nationalistes et les fédéralistes; ce qui vous donnera plus de chance de vous faire élire et d'optenir l'indépendance par la tenue d'un vote référendaire... Pendant ce temps, vous devez faire preuve d'un pragmatisme offensif assuré afin de déterminer et de protéger dans l'action les valeurs d'un Québec en phase de devenir indépendant... Sans proportionnelle, vous risquez d'attendre beaucoup plus longtemps avant d'obtenir cette indépendance.

La deuxième est de prendre position comme nationaliste avec cet attrait de forcer le fédéral à réouvrir la constitution canadienne.  Une manière pour vous de préserver votre (fibre) indépendantiste et de laisser comme une dernière chance au reste du Canada pour s'entendre avec le Québec sur son statut. Un référendum pan-canadien pourrait alors être déclenché sur les aboutissements d'une entente (possible). La constitution amendée serait alors rejetée ou (ratifiée, signée) ce qui ne veut pas dire encore que le Québec serait entièrement indépendant. Méchant risque !... Advenant une impossibilité d'entente, un référendum pan-québécois sur l'indépendance pourrait à ce moment être déclenché. Sans ce forçage de la constitution, c'est le statut quo, l'attentisme et le provincialisme qui perdurent. 

Vous ne pouvez évidemment pas prendre ces deux positions à la fois puisqu'elles sont inconciliables. Les prendre l'une à la suite de l'autre ne ferait que rallonger le processus comme tout autre positionnement. 

Alors tous à votre position...

Prêts ?...

PARTEZ !!!

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Rédigé par DProu

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Publié le 21 Octobre 2018

Les élections québécoises du 1er octobre sont maintenant passées. Pour la visée d'un Québec indépendant, le temps est venu de mesurer les conséquences des résultats obtenus. L'heure est à régler des comptes, à présent qu'il n'y a plus grands risques à diviser davantage le vote souverainiste. 

S'il y a un élément factuel et révélateur à retenir de l'ensemble des statistiques parues concernant ces élections, c'est sans conteste ce déplacement du suffrage pour le Parti Québécois vers la Coalition Avenir Québec. Quinze circonscrpitions soutirées au PQ par les caquistes et seulement trois par l'électorat de Québec Solidaire... 

Après un tel retournement, comment prétendre encore que la scission dans la marche du PQ vers la souveraineté vient surtout de la gauche, c'est-à-dire des QSistes progressistes et du collectif des indépendantistes durs Onistes maintenant fusionnés à QS; alors qu'en fait, elle se situe principalement dans l'autre parti, plus à droite? L'aile de ce qu'on pourrait appeler les faux-Q nationalistes de la CAQ.

Une scission causée aussi par d'autres faux-Q encore pires. De vrais faux-Q ceux-là, souverainistes prétendu-es à une élection, devenant des libéraux fédéralistes à l'autre, des nationalistes celle d'après. Des sans culottes qui changent de partis comme ils changent de chemises, qui votent la plupart du temps (du bon bord), pour le meneur, pour le winner mais jamais pour les idées défendues dans les plates-formes et programmes électoraux. De faux winners qui n'ont en fin de compte que peu ou pas de convictions,  ne voulant jamais faire au moins cet effort de penser par eux-mêmes,    entretenant à outrances des généralités, cachant leur inculture, leur ambiguité, leur manque de discernement, leur lâcheté, leur traîtrise derrière leurs votes, en tout déni. 

...

En conséquences, il n'a jamais paru aussi claire qu'un très fort pourcentage de l'électorat du PQ n'a jamais eu de franches propensions pour la souveraineté du Québec... et a toujours penché nonchalamment pour le nationalisme, quand ce n'était pas résolument pour la fédération canadienne. 

Ce n'est pas d'hier que pour un bon nombre de votant-es nationalistes, la demeure principale n'est pas le PQ; toutefois c'est seulement depuis quelques temps qu'on commence à mieux distinguer ces "lâcheux" et à prendre conscience de toute l'ampleur de leur nuisible inconséquence; surtout depuis la crise survenue au Bloc Québécois où d'autres Faux-Q leaders n'ont réussi qu'à faire valoir l'énormité de leurs incapacités à promouvoir la souveraineté du Québec au parlement fédéral, à Ottawa.

Donc un électorat qui au cours des trois dernières décénies n'a fait que passer au PQ pour y trouver une opportunité de pouvoir voter pour la moins pire des formations politiques, en bis-partis devant un PLQ qui à trop souvent trempé dans la corruption et l'exploitation économique. Un électorat mis en partie à profit ayant quand même fini par réitérer sa confiance envers les libéraux de Couillard avant de ce faire ravoir, retournant sa veste en dernier recours vers la CAQ de François Legault espérant obtenir enfin du nouveau, "le bon changement". Renouveau et destitution de la gouvernance libérale surtout, aussi proposés par le PQ pourtant auquels il aurait pu souscrire autant. Ce qui démontre à quel point l'engagement référendaire péquiste datant pour un second mandat affectait aussi considérablement nos vire-capots de faux-Q.

Cette coalition caquiste aura beau avoir les meilleurs intentions à vouloir améliorer l'avenir, en prétendant arrivée à mieux défendre les intérêts du Québec, par son indétermination elle frappera à tous moments, d'une manière ou d'une autre, le mur du fédéralisme et de sa constitution même en usant à la corde la clause dérogatoire. Ces heurts ne réussiront qu'à toujours amener vacillation, instabilité, désordre et à renforcer le statut quo, ramenant les vieilles chicanes du passé sans que rien de "pragmatique" ne puisse arriver. Nuisance faisant en sorte que dans l'ensemble, les différents courants de pensée ne soient même plus capables de se reconnaître, privant le Québec de besoins justement définis. D'ailleurs la population en générale est souvent tentée d'attribuer le mérite de la quasi victoire référendaire de 95 aux accointances nationalistes issues du PLQ de Robert Bourassa comme de l'ADQ de Mario Dumont et à la forte personnalité de Lucien Bouchard. Cependant c'est bien plus sur la base de l'échec de Meech et de Charlottetown que reposait d'abord la force du Oui. Pour qu'une telle opportunité se représente, faudra-t-il attendre que Legault fesse pareils murs fédéraux ?

"Si vous voulez nuire à votre objectif indépendantiste, un vote pour la CAQ, c'est ce que ça va donner.", J.-F. Lisée 

De là cette nécéssité de se bâtir sur des bases solides pour ne pas risquer l'effondrement à tous instants, à chaque coup de vent. Si à la moindre exposition identitaire ou référendaire, l'on fini par développer une écoeurantite aigüe et fuir sa patrie, par peur d'affections subséquentes, nos constructions comme notre culture ne pourront jamais s'établir de façon pleine et entière. Des parasites internes comme externes, viendront sans cesse ralentir, voire anéhantir leurs progessions nuisant à un accomplissement assumé et durable.

Des "nationaleux" péquistes, Legault perspicace a su se faire beaucoup de capital politique et a réussi tout de même à remporter les élections, libérant la province des Libéraux. Reste à voir s'il pourra continuer sur sa lancée et faire mieux que son prédécesseur. Il sera tout à son avantage de réparer en tous cas les dommages que le PLQ a causés dans les services publiques et parapubliques: en amenant son parti vers plus de compassion et d'humanité dans les relations avec les citoyen-nes et en rejetant toute forme de favoritisme envers le patronat, l'entreprenariat, les syndicats, les lobbys et le secteur privé. Une attitude intègre qui pourrait suffire à contenter la majorité. Ça ne durera rienqu'un temps cependant.

...

L'avantage avec cette élection c'est que maintenant on peut au moins mieux différencier les faux-Q nationaleux des vrai-es indépendantistes, ce qui permet d'amener plus de clarté et de stabilité dans les positionnements de chacune des formations. Dans les rangs d'un champ davantage clairsemé, des masques commencent à tomber au dépend d'une polarisation qui s'effectue. Personne n'a pourtant vu venir un clivage aussi marqué.

Pour les prochains mois, la tendance ne sera donc plus tant à chasser les leurres des épouvantails référendaires ou autres spectres,  qu'à s'immiscer à ces orientations idéologiques polarisées des partis. Dans le pôle gauche souverainiste, le PQ comme QS auront tout intérêt à conserver l'objectif référendaire et à ne pas trop s'entêter pour fusionner; si ces deux formations veulent arriver à concurrencer la CAQ et le PLQ pour les élections de 2022.

À plus long terme, lorsque l'ensemble de la population réalisera que les nationalistes ne peuvent pratiquement rien soutirer du fédéral, une remonté des souverainistes pourrait s'effectuer. Pour la suivre, le PQ devra savoir profiter de cette émergence polarisante pour se restructurer en s'éloignant de ses attirances (nationalisantes). Sinon, il risquera une complète dissolution ou de faire tourner encore longtemps le Québec en rond niaisant et tataouinant autour du statu quo.

C'est en de telles circonstances alors que tout semble perdu que l'on peut reconnaître les vrai-es; ceux et celles qui malgré l'écrasement, la lassitude, l'épuisement, l'adversité... arrivent tout de même à rester debout pour faire valoir leurs justes valeurs et convictions... en essayant de se bâtir dans la recherche de solution en commun, une énergie stimulante d'optimisme et la fierté de bons coups réalisés plutôt que de se détruire, se diviser à travers la partisanerie, l'électoralisme et des modes de pensées inconséquents comme mensongers.

"Pour l'emporter, il nous fallait remonter les chutes du Niagara à la rame. Et nous avons ramé à nous en arracher la peau des mains. (...) Alors que nous ramions pour remonter avec quelques succès, d’autres travaillaient dans nos circonscriptions pour nous arracher des rames."

«Lorsqu'on finira de calculer les votes, on se rendra compte qu'on assiste à l'éruption d'une nouvelle génération de souverainistes qui, additionnés, pointent à nouveau la boussole québécoise vers l'indépendance» J.-F. Lisée

Sacrés faux-Q ! À genoux, incapables de vous tenir debout, vous avez pliés, vous vous ètes couchés. Avec votre élection, vous avez bel et bien abandonnés la cause des souverainistes. Peu importe ! Ils vont quand même continuer de se battre.., à votre place en plus...

Ils et elles ne lâcheront jamais !

 

DProu, 21 octobre 2018

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Rédigé par DProu

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Publié le 7 Mai 2018

Ça commence à déraper solide à Ottawa pour ce qui est de la manière de défendre les intérêts du Québec ou de promouvoir son indépendance. L'impasse interne des dissentiments qui secoue le Bloc Québécois causée par la priorisation de l'un ou l'autre de ses fondements, s'est transformée en crise et ne semble pas prête de se régler rapidement; ce qui pourrait faire imploser le parti. Au Québec, cette crise pourrait nuire aussi au Parti Québécois durant sa campagne électorale officieusement entamée jusqu'au 1er Octobre prochain (date des élections); le faisant mal paraître par son inaptitude à soutenir avec efficacité pareils engagements. Un très mauvais timing pour étaler au grand jour leurs divisions dont les médias se font un méchant plaisir d'empirer sans aucun avantage. Nul doute que tôt ou tard, le BQ aurait fini par en arriver là; c'est ce qui se passe lorsque sur sa base, on dissimule une telle bombe à retardement susceptible d'éclater à tous moments. Avec un peu plus de perspicacité, de retenue et de discernement, on aurait pu néanmoins attendre après le jour J pour la lancer.

Qu'est-ce qui se passe donc avec cet osti-d'nation des bloquistes, ces oppositions de positionnements polarisés soit dans un attentisme nationnaleux ou dans un indépendantisme de pro-clameux ? Conseils des militants pour renverser leur Cheffe Martine Ouellet avec un Putsh qui n'a pas passé. Une cheffe qui pourtant a été élue en toute légitimité. Un taux anti-démocratique autour de 75% pour le renouvellement d'un vote de confiance que l'establishment voulait lui imposer alors qu'il s'est toujours acharné pour qu'un référendum sur l'indépendance du Québec soit reconnu à 50%+1. Puis ces 7 dissidents qui incapables de respecter le leadership de Ouellet, ont fini par démissionner poussant leur déloyauté jusqu'à décider de former un autre parti politique.... Ceux-là même qui un peu avant avaient demander sa démission. 

Ces tataouineurs, ces faux Q pour qui Bouchard et Duceppe seraient désormais rendus des nationnalistes à la François Legault plutôt que des souverainistes convaincus. À la limite, on pourrait comprendre pour Bouchard mais pour Duceppe? En fait,  il serait très intéressant de connaître leur véritable orientation à ces deux ex chefs-bloquistes, à savoir s'ils ont été plus d'allègeance nationnaliste ou souverainiste au cours de leurs carrières? Chose un peu plus claire: maintenant on semble mieux percevoir à travers cet éclatement, le véritable positionnement de chaque représantant. Celui de notre gang de sept "mous branleux" surtout affichant une attitude totalement immature qui ouvre toutes grandes les portes à un déplacement du vote vers la CAQ lors de l'élection du 1er Octobre prochain au Québec. C'est à se demander si ce n'est pas ce que voulait cette coalition, en déclanchant une telle crise. D'ailleurs, tous ces emportements paraissent si mal ciblés qu'on en vient même à se demander si ce blocus n'est pas fait exprès pour que l'attention médiatique soit portée sur elle et/ou l'ensemble du BQ.

Pourtant au fédéral, ces deux visions auraient pu encore continuer de coexister quelque temps à l'intérieur du parti; malheureusement il est trop tard pour revenir en arrière à présent car le pavé a déjà été lancé dans la marre. La bombe a été lâché et le mal est déjà fait. L'onde de choc se répand maintenant partout et il faudra vivre avec...

Pourra-t-on réussir à diviser le vote encore plus que ça?

Un élément plus positif semble malgré tout ressortir de ce blocage des bloquistes, surtout si on se fie aux votes obtenus lors de ce dernier conseil tenu pour renverser Martine Ouellet; à savoir celui d'une affirmation et d'une assurance mieux soutenues par une plus grande part des membres (soit la majorité) pour que le Québec puisse concrétiser son indépendance.

Chose certaine avec cette femme de caractère, la principale raison de ce que devrait être le Bloc est maintenant mise sur la table et c'est certainement la meilleure façon de faire pour que l'on puisse arriver à l'assumer. En ce sens, il est plus aisé de comprendre son acharnement et sa combativité à vouloir en toute priorité rapprocher le Bloc sur l'essentiel: la souveraineté du Québec et un parti québecois pouvant accomplir cette idée.

Car il faut réaliser qu'au fédéral, le Bloc n'aura jamais le pouvoir. Par conséquent, il ne pourra toujours que DÉFENDRE les intérêts du Québec. L'avantage au provincial, c'est qu'un parti souverainiste majoritaire, peut dans une certaine mesure ÉTABLIR ses propres positions et ne pas se retrouver constamment à la remorque des fédéralistes, c'est-à-dire être sur la défensive. Au Québec, il devient possible de se sortir de cette accoutumance désavantageuse et défaitiste et de passer à l'attaque.  

Quoi que puisse en penser les belle-mères souverainistes mais couardes, habituées de paniquer devant les épouvantails fédéralistes, les convictions conséquentes et soutenues devraient être à la base de tout parti indépendantiste qu'il se trouve au Québec ou à Ottawa. - À défaut de pouvoir en arriver là, casser pour de bon la limitation de cette culture du statu quo défensif qui nous bloque, voire qui nous fait reculer. Voilà sans doute ce que Martine la pas fine essaie d'amener. À défaut de réussir, on ne pourra dire qu'elle n'aura pas du moins essayé. On ne pourra pas lui repprocher d'être allé au front et à fond.

En fait, la raison de cette crise ne se retrouverait-elle pas dans cette incapacité qu'aurait le Bloc à s'assumer pleinement, se révélant comme un parti qui pourrait manqué de maturité ? Peut-être le Bloc avait-il finalement besoin d'une telle bombe assez puissante pour crever une fois pour tout cet abcès sclérosant, lui permettant de mieux se redéfinir, de se solidifier et de pouvoir ainisi mieux soutenir le PQ; quitte à retrouver la santé ou à disparaître s'il n'est pas apte à le faire. Voilà sans doute le prix à payer pour avoir maintenu trop longtemps sur un territoire vicié et victimaire une culture de faux Q nationnaleux capables de se donner juste assez pour s'en contenter.

 

DProu
7 Avril 2018

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Rédigé par DProu

Publié dans #Éthique et Politique, #Articles - Création

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Publié le 25 Avril 2018

 

Qu'il n'en déplaise à De Gaulle mais depuis sa fameuse déclaration sur le balcon de l'hôtel de ville de Montréal le 24 juillet 1967, le Québec est devenu beaucoup plus libéral et néolibéral que libre. Surtout lorsqu'on se rend compte comment au cours de ces années, ces deux idéologies (l'une politique, l'autre économique) ont pu affecter, fragiliser, voire menacer son auto-détermination. Plusieurs coups bas et dures sont venus l'ébranler et de valeureux indépendantistes luttant pour la liberté ont dû sans relâche le protéger. 

Il s'est fait solidement rentrer dedans, d'abord en 1970 lors de ce qui est convenu d'appeler la "crise d'Octobre". Suite à l'enlèvement du diplomate britannique James R. Cross et du ministre du travail Pierre Laporte au PLQ, les Premiers Ministres libéraux Pierre Eliot Trudeau au Canada fédéral à la demande de Robert Bourassa " de "La belle province" du Québec, établissent la loi sur les mesures de guerres. "Juste watch me" avait vilipender notre fier PET juste un peu avant à une meute de journalistes. Le coup d'État militaire s'en suivit presque aussitôt. Plusieurs prétendus sympathisants d'un Québec libre furent emprisonnés avec violence. Au garde à vous, sans motifs légalement valables et dans une tôtale démesure d'oppression et de contrôle, c'est toute l'affirmation idenditaire Québecoise qui fut mise alors au trou. Le peuple québécois se souviendra longtemps de l'ampleur de cet outrage qui passera à  l'histoire...

Autre coup vil d'envergure en 1973 et 1974, alors que l'économie canadienne, dont la gestion entière est assurée par une seule banque (publique), commence à fléchir sous le poid inflationniste de la crise du pétrole. Prétextant les dangers d'une orientation économique trop centralisée, Trudeau le pseudo-gauchiste libéral toujours Premier Ministre du Canada, fort des décisions rendues par le comité de Bâle formé du G10 à l'époque, en profite pour privatiser les banques.  Dans la foulée de la révolution tranquille et de l'essor urbain à grande échelle qu'il faut continuer de financer, ces nouvelles banques accordent des prêts sans réserves au gouvernement canadien à des taux d'intérêt qui deviennent des lors privés. En 20 ans, la dette canadienne passe de 21 à 600 milliards de dollards.

En considèrant davantage les droits individuels que ceux des collectivités, en l'occurrence ceux des provinces,  le libéralisme fédéraliste en profite pour se soustraire à "l'état providence". Dans un tel contexte où on accorde plus d'importance aux forces du marché qu'à celle de l‘étatisation, il devient plus ardu de promouvoir le statut québécois; un terroir parfait pour que le néolibéralisme puisse commencer à prendre racines dans la province.

Loin de son émancipation, le Québec réussit tout de même à tenir le coup et les coûts. Il reste debout avec la formation du PQ qui en 1976 prend le pouvoir faisant progresser une sociale-démocratie plus juste et l'idée de sa souveraineté jusqu'au déclenchement d'un référendum le 20 Mai 1980. Le Non, en grande majorité libéral, l'emporte à 59.5 % et Lévesque fera alors cette déclaration à l'ensemble des péquistes déçus afin de l'encourager et de lui redonner du courage comme de l'espoir: «Si j’ai bien compris, mes chers amis, si je vous ai bien compris, vous êtes en train de dire à la prochaine fois.»

En  1982, autre coup de barre assèner par Trudeau. Profitant d'un PQ maintenant affaibli, il revient à la charge en rappatriant la constitution cananadienne et en poignardant le Québec dans le dos; lors de la fameuse "nuit des longs couteaux" où il y a pourparlés ou plus spécifiquement "complotages" inter-provinciaux excluant les représentants québécois et lors d'ingérences au niveau du pouvoir juridique, ce qu'on apprendra beaucoup plus tard par Frédéric Bastien dans son livre: "La bataille de Londres". Le Premier Ministre Lévesque ne signera jamais cette hypocrite entente, ce qui aura pour conséquence d'isoler encore plus les québécois-es du reste du Canada, les enfermant dans une  impasse législative et les obligeant à se replier encore plus sur eux-même. 

Presqu'au même moment, le Québec tombe en récession économique. L‘heure est aux coupures. On doit se serrer la ceinture. C'est dans ce contexte que le Néolibéralisme  prend forme au niveau provincial, particulièrement avec le rapport Gobeil datant de 1986. Paul Gobeil,  un libéral sous la gouvernance de Bourassa et Président du conseil du trésor, y propose entre autres mesures de remettre en cause le rôle de l'état comme producteur de biens et services. La sous-traitance, la privatisation, la déréglementation, l'impartition, les restrictions salariales, la libéralisation des échanges commerciales et des flux de capitaux deviennent les nouvelles armes gouvernementales  servant à attaquer l'état et son implication dans la santé, l’éducation, les services municipaux et les programmes sociaux.

Le néolibéralisme n'étant pas exclusif aux libéraux, les conservacteurs de Brian Mulroney au fédéral passe aussi à l'action au début de leur premier mandat en 1984, demandant au Canadiens de moins dépenser pour faire diminuer la dette du pays et en 1987 avec l'entente sur le libre-échange.

Évidemment, ce sont les affairistes et le secteur privé, plus particulièrement les grandes entreprises et les multinationales qui profitent le plus de pareilles mesures; étant exempts d'augmentations d'impôts, pouvant recevoir des subventions de toutes sortes, faire stagner les salaires et accroître l'inflation sans restrictions. Ce qui ne les empêche pas pour autant de créer de manière individuelle de l'endettement en évitant de limiter les dépenses  et le pouvoir d'achat.  Bref, les ressources caractéristiques et potentiellement rentables du Québec, qu'elles soient économiques, culturelles ou autres, peuvent être vendues à des intérêts étrangers et privés menaçant sa propre vitalité.

Quelques efforts sont faits de la part des fédéraux pour tenté de consoler le Québec de toutes ces amères et décevantes pertes dont deux tentatives de rapprochements avec "l'accord dus Lac Meech" en (1987) par Mulroney et "l'accord de Charlottetown en (1992) par Bourassa.  Ces entreprises d'ententes nationalisantes aboutiront malgré tout par des échecs. L'exaspération généralisée concernant toutes ces impasses amène Lucien Bouchard et Jean Lapierre à déserter leurs partis respectifs, soit le PPC et le PLC pour former en 1990 le Bloc Québécois afin de mieux représenter le Québec au parlement de la capitale canadienne à Ottawa.

Cependant, au provincial, ce n'est pas assez. L'affirmation identitaire tient toujours bon avec Jacques Pariseau du PQ qui en 1994, chasse du pouvoir le chef libéral par interim, Daniel Jonhson (fils). Suite à quelques sondages plutôt favorables, "Monsieur" le Premier Ministre  déclenche un deuxième référendum sur la souveraineté le 30 Octobre 1995. Il saura tirer avantage d'une vague de popularité accordée à Lucien Bouchard qui vient quasi miraculeusement de triompher de la mort mais de perdre une jambe (à cause) de la bactérie mangeuse de chair. Quoi qu'il en soit, c'est encore le Non qui l'emporte mais par un score extrêmement serré, cette fois: 50.58%. Dans son discours de la défaite, Pariseau déclarera:  "C’est vrai qu’on a été battus, au fond, par quoi ? Par l’argent, puis des votes ethniques, essentiellement.", avant de quitter (définitivement) le PQ.

Les révélations faites pendant la Commission Gomery concernant le scandale des commandites viendront soutenir en partie cette affirmation. Un autre coup fumant qui provient des libéraux fédéraux mais avec Jean Chrétien comme Premier Ministre, cette fois-ci. Durant cette enquête tenue en 2004, on apprend que sur une période d'au moins 9 ans (soit de 1995 à 2004),  plus de 330 millions $ des fonds publics canadiens ont été aloués à des agences publicitaires d'allégeance libérale pour financer diverses opérations de relations publiques. Cette "vaste campagne promotionnelle" ou propagande visait à sensibiliser la population québécoise sur les actions positives de la gouvernance fédérale au Québec et à contrecarrer les actions du Parti québécois favorisant la souveraineté. Jamais son efficacité, l'usage comme le montant de ses fonds ne feront l'objet d'évaluations et de contrôles stricts respectant les lois. En commission, il sera démontrer qu'une érosion de la séparation des pouvoirs entre l'exécutif et le législatifs a eu lieu au fil de toutes ces années et de ce fait, une preuve de la corruption institutionnelle et des dysfonctionnements anti-démocratiques du fédéralisme canadien pourra être établi.

Jusqu'à quel point les champs d'épouvantails de cette vaste campagne propagandiste pro-canadienne aura pu placer le Québec sur la défensive et nuire au référendum de 95 (en le volant) ? Un beau jour, on devra faire la lumière là dessus.

29 Janvier 1996. Lucien Bouchard, qui se remet par miracle de son insurmontable affection infectante, vu comme un sauveur survivant, remplace Parizeau à la tête du PQ pour devenir Premier Ministre du Québec. Étrangement, plutôt que de profiter de la quasi victoire référendaire du Oui en 95 pour revendiquer de droit, des positions de reconnaissances plus avantageuses et respectueuses pour le Québec, l'ex conservateur et chef-bloquiste du Canada poursuit tout au long de son mandat les démarches austères de droite déjà entreprises par les néolibéralistes. Laissant tomber du coup la gauche souverainiste en reniant leurs convictions progressistes et en balayant du revers de la main, tous les efforts que René Lévesque avait fait pour l'inclure, la contenter et la conserver au coeur du Parti Québécois. Une gauche envers laquelle on a alors totalement manqué de respect et qui indirectement s'est vu montrer la porte de sortie.  Il fallait vraiment faire preuve d'incohérence ou être mal intentionné pour croire à ce moment que la gauche finirait par renier ce principe fondamental de mettre la justice et l'égalité aussi en valeur que la liberté.

Ce sera la pire orientation que le PQ aura pris au cours de son existence. Des lors, ce parti n'en finira plus de s'affaiblir alimentant d'incessantes dissensions entre la gauche et la droite. Car à partir de cette période, à cause du manque de justice, de l'accroissement des disparités entre les riches et les pauvres, l'égalité devient pour bon nombre de progressistes québécois un enjeu aussi importants que la liberté; ce que ne peut tolérer la droite. En plus de ce positionnement, le PQ de Bouchard se résoue à  contenir la question référendaire comme l'idée d'indépendance dans un lancinant statu quo où plus rien n'avance; renforçant du coup le repli sur soi du peuple québécois comme de coutume assujetti à une mentalité colonialiste le plaçant ainsi à la merci des campagnes de peur libérales qui lui rappèlent le danger autant que son incapacité de s'assumer pleinement.

Il n'en faudra pas plus pour qu'il y ait dissidence au PQ autant de la part de l'électorat, des membres que des élu-es. Quatres députés du parti claqueront la porte. Deux nouvelles formations politiques seront fondées: soit Québec Solidaire en 2006, davantage progressiste et Option Nationale en 2011, plus indépendantiste. Plusieurs des partisan-es péquistes déçu-es iront s'y retrouver, se sentant mieux considéré-es. On ne peut que constater même aujourd'hui (2018) par la division du vote jusqu'à quel point le mal s'est fait sentir et comment il est difficile de rétablir les tares immenses causés par cette abandon. Le Premier Ministre Bouchard surtout duquel on attendait beaucoup, se montrera très décevant. À part quelques contre-mesures comme la loi 99, il n'aura quasiment rien fait pour l'affirmation identitaire québécoise.

De 2003 à 2017, se succèderont à la gouvernance du Québec, l'ex-conservateur fédéral Jean Charest maintenant au PLQ, (Pauline Marois pour un court mandat minoritaire de 2 ans au PQ) et Philippe Couillard du PLQ. Dans l'ensemble, ces gouvernements ne réussiront qu'à faire perdurer dans un climat de cynisme, de condescendance et d'austérité la pensée néolibérale principalement par des interventions de réformes névralgiques dans les ministères ou sociétés d'État et par implantation de partenariats publique/privé favorisant le plus souvent ce dernier. Par ces mesures, ils ne feront que contribuer à accroître les inégalités: richesses versus pauvreté et a nourrir la frustration populaire. Le printemps érable de 2012 en sera l'une des plus graves conséquences. Avec l'arrivé de Philippe Couillard, qui contribuera à une instrumentalisation politique de l’immigration, les Québécois-es se verront encore plus divisés.

Malgré les importantes réformes (coupures) imposées par les libéraux provinciaux dans le secteur publique, le temps est pourtant venu pour les libéraux fédéraux de dépenser et de s'endetter selon (l'optique) du nouveau Premier Ministre Justin Trudeau. Comme dans le bon vieux temps de son père, l'entreprenariat privé est alors grassement sollicité (mis à contribution, infrastructure) pour mettre en place de grands projets et accroître le financement économique. Tout de même un (drôle) d'antagonisme ces deux perception de l'économie où l'on s'aperçoit que nos dirigeants politiques peuvent spéculer longtemps et faire dire à peu près n'importe quoi aux chiffres en autant qu'ils rapportent là où veut qu'ils rapportent, c'est-à-dire aux corporations privées.

Là où ça compte le plus, en cette ère où c'est l'argent qui mène le monde; au détriment des valeurs d'intégrité, de liberté, d'égalité et de justice.

Face à tous ces coups portés par les libéraux et les néolibéralistes, toutes ces coupures, ces ruptures (fractures) accumulées au cours des 60 dernières années... sans plan de convergence indépendantiste déterminé à long terme pour se libérer définitivement de ces agressions continues, n'ayant eu pour arme en 20 ans qu'un statu quo inéfficace l'amenant à se replier sans cesse sur la défensive; comment ne pas s'étonner que notre Québec puisse encore tenir debout. Tout autour, une foule étrangère, envahissante et de plus en plus nombreuse se  complait à le voir s'affaiblir, se déchirer et dépérir. Insouciante, elle profite du spectacle mais il n'y a vraiment plus de quoi se réjouir. Combien de temps pourra-t-il résister ? Qui viendra le soutenir pour qu'il puisse retrouver la majorité de sa vigueur libératrice, pour qu'il puisse assurer par lui-même son entière détermination ? Pourra-t-il toujours trouver la force de combattre?

Tenace mais chancelant parce que ces genoux veulent plier, il arrive encore à tenir bon; Oui, à rester debout ! Bientôt cependant, il faudra lui redonner une énergie nouvelle. D'où viendra-t-elle ?  Sera-t-elle démographique, migratoire ou davantage sustantielle ? Chose certaine, en tous cas il nous attend...

Non le Québec n'est pas encore libre Mon Général.. mais ô Français, qu'est-ce que ça peut bien vous foutre ?

"Quand une nation abandonne, quand elle rend les armes et accepte sa fatale assimilation, elle connaît les conditions de sa reddition. Pour un temps, une existence folklorique, et à long terme, l’oubli." Steve E. Fortin, JdeQc, 25 mars 2018

"Moi je n’abandonnerai jamais. [...] Si on choisit collectivement d’abandonner, y’a un prix à payer pour ça. Si on choisit de s’écraser, si on choisit de s’allonger, le monde y vont s’essuyer les pieds sur nous autres.  les peuples qui meurent, ça meurt longtemps. Pis c’est douloureux pis, ça fait mal. Fait que si vous décidez d’abandonner ça va être bin long, pis ça va être tough. Vous avez besoin d’être tough.." Pierre Falardeau, TLMEP, 26 octobre 2008

 

DProu

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Rédigé par DProu

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Publié le 4 Novembre 2017

 

Pas facile c'est temps-ci d'avoir en ce bas monde la moindre confiance et d'y trouver ne serait-ce qu'un peu d'espérance. Notre Québec en crise de justice fait dur à voir au point d'en avoir honte, ce qui le rend de plus en plus malade. Trop souvent en récession, en latente dépression, toujours en manque d'identité dans son interminable régression; au bord de l'agonie à force de se faire rentrer dedans, c'est à faire pitié tellement c'est triste de constater tous les jours la perte en ses moyens et le péril de sa vulnérabilité. Il n'y a vraiment plus de quoi être fièr-e.

C'en est choquant, écoeurant et c'est presque innommable tant les abus et la perversion du pouvoir deviennent graves. Du crime organisé ou "légalisé" jusqu'à différents corps policiers, du pouvoir législatif jusqu'au judiciaire en passant par le système publique ou des intérêts privés, de nombreuses instances s'y retrouvent impliqués. Désabusé, dépassé par les ruses hypocrites, la "Bull shit" sournoises de leurs stratagèmes rendus volontairement complexes et caostiques, c'est-à-dire amenés avec subtilité aux limites, voire au dessus des lois; le commun des mortels finit par ne plus s'y retrouver. Il s'en suit un niaisage sans fin qui à la fois divise, mais endort tout le monde. Dans le désordre, la discorde ou la passivité, ça devient beaucoup moins évident de s'y retrouver et de se défaire des sales emmerdes dégradantes qui nous envahissent. On finit par laisser tomber !!!

Nommons-en quelques unes... histoire d'en brasser davantage en souhaitant que la lagune puisse se déboucher pour mieux se débarrasser au moins d'une partie de tout le puant lisier qui s'est accumulé au fil des années, On pourra peut-être arriver à mieux se démerder, en évacuant ensuite le reste. Si c'est pour foirer, la lie du peuple n'aura qu'à se torcher avec ce papier. Faudra toutefois le faire imprimer. Essayons donc de nous soulager un peu... en le faisant, à toutes fins utiles, dérouler...

Dans le tas, il y a eu:

 

  • pour la toute Première, la tombée fraichement récente des "Paradise papers" dans lesquels de grands argentiers du PLC ont réussi à mettre  de collosales parties de leurs fortunes à l'abri de l'impôt; en particulier les membres de la célèbre famille montréalaise Bronfman et l’influent sénateur libéral Leo Kolber.

 

  • le clan Couillard et l'idée d'une commission sur "le racisme systémique", sa loi 62, les diverses commissions parlementaires qui ont été déclenchées en liens aux alégations de malversations le concernant, les corps policiers de l'UPAC et de la SQ se nuisant entre eux à cause de fuites d'informations coulées dans la presse et suite à de l'espionnage de journalistes, compromettant des enquêtes déjà en cours. Pourquoi faire simple, quand on peut faire compliqué, niaiser le plus longtemps possible le monde pour cacher la vérité et diviser la population. De la pure mascarade, de la poudre aux yeux comme seul les libéraux sont capables d'en faire. Les experts du vice en procédures.

 

  • L'arrestation du député Guy Ouellet et tout le battage parlementaire qui s'en est suivi. La mise en accusation de l'ex vice-première ministre Nathalie Normandeau. Les nombreuses démissions forcées de (Hamad, Daoust, Bolduc, Savoie). Tous des libéraux dont l'implication dans différents ministères fut plus que douteuse.

 

  • ​​​​​​l'arrêt Jordan permettant à des accusé-es d'être disculpé-es lorsque les processus judiciaires traînent trop en longueur et conséquemment tous les procès interminables qui ne cessent plus de s'étirer dans le temps afin de profiter de cette nouvelle mesure législative; comme ceux de Normandeau, de Zampino, d'Accurso et des Hells dont la plupart des prévenus ont été libérés après avoir subi un méga-procès dans une prison construite spécialement pour eux. C'est une chance que le Maire de Laval, Gilles Vaillancourt, se soit rendu aux autorités comme quelques autres de son entourage qui ne pouvaient plus que suivre son exemple, prouvant du même coup la teneur de tels systèmes (frauduleux) au coeur de certaines Mairies québécoises. À Montréal, le Maire par intérim Appelbaum n'était tout naïvement plus capable de supporter de son entourage de continuelles représailles dues à ces lambineuses procèdures. Avant lui, le non-voyant Maire Tremblay avait pourtant bien vu venir ces complications en se sauvant par la porte arrière de l'hôtel de ville.

 

  • le scandale de la corruption dans le domaine de la construction relié au financement des partis politiques, découvert à partir de l'émission "Enquête" concernant les ramifications de Tony Accurso. La création de la commission Charbonneau (CEIC) qui s'en est suivi et qui a durée pas loin de 3 ans et dont les recommandations ont finies par aboutir sur les tablettes de l'assemblée nationale au parlement à cause du PLQ. De même que l‘implantation par Jean Charest de l'UPAC et de toutes les enquêtes que cette nouvelle unité policière a due mener auprès des milieux politiques, journalistiques ou du crime organisé. (Ils en sont même venus à devoir enquêter sur eux-mêmes. Faut quand même le faire). Pour s'en convaincre, il suffit de se référer à toutes ces opérations: Joug, Lierre, Gravier, Grattoir, Colisée, Sharqc, Diligence, Marteau, Faufil, Mâchurer (Quel beau nom révélateur), sans oublier celles effectuées par la SQ: Clemenza, Mastiff, Cisaille 2.0.

 

  • la commission Bastarache déclenchée suite à des révélations de l'ancien ministre de la Justice, Me Marc Bellemare, où il soutient que des personnes liées au financement du Parti libéral du Québec comme Franco Fava et Charles Rondeau soutenus par le Premier Ministre d'alors Jean Charest, seraient en échange mêlées au processus de nomination des juges dans notre système judiciaire. Dans son rapport, Bastarache arrivera à la conclusion que Bellemare n'a pas subie de pression indues pour nominer certains juges, cependant il remettra en question l'ensemble du système de nomination qui selon lui "ouvre la porte aux possibilités de favoritisme dans le choix des candidats", le considérant trop "opaque". Il fera alors 46 recommandations pour resserrer l'organisation des comités de sélection des magistrats.

 

  • l'affaire de l'ex bâtonnière du Québec, Lu Chan Khuong (conjointe de Marc Bellemare) et sa démission forcée que l'establishment libéral aurait planifiée en l'impliquant dans un soi-disant "vol" commis chez Simmon. Vers la 14è minute de cette entrevue donnée à Guy-A. Lepage pour l'emission "Tout le monde en parle" elle fera cette déclaration plutôt déconcertante: https://youtu.be/Prdnu-Mzx0Q

- Mais là vous, ètes-vous victime d'un complot dans votre tête ?
- Oui...
- Et il y a même 4 Premiers Ministres qui ont écrits une lettre pour dire que le barreau faisait bien de vous suspendre. On y dit que vous dérangez beaucoup beaucoup.
- On me craint 
- (...) 
- Écoutez, vous savez qui est mon conjoint ?
- Oui... Marc Bellemare
-Je vous ai dit tantôt que l'establishment, je l'ai dérange, l'establishment du barreau. Marc dérange l'establishment politique. À nous deux, on dérange pas mal de monde..
- (...)

 

  • le scandale des dépenses au sénat à Ottawa dont tous les parlementaires conservateurs et sénateurs impliqués (principalement Nigel Wright, Mike Duffy, Patrick Brazeau, Pamela Wallin, Mac Harb) en sont sortis blanchis comme neige malgré des mises en accusations. Les dépenses injustifiées de la lieutenante-gouverneure Lise Thibault à Québec, qui pour six années de procédures judiciaires, ne purgera que 3 mois de prison, reconnue coupable alors de fraude et d'abus de confiance. Elle sera de plus contraint à rembourser 300 000 $ à l'État. Elle fera faillite un an après sa libération.

 

  • Les abus de confiance et les extorsions commis par des fonctionnaires à l'ARC (Agence de revenu du Canada) aux dépend de contribales. Une vaste enquête, baptisé "Coche" a alors été menée par la GRC.(et projet Legault et l'enquête de l'ARC) 

 

  • la saga du CUSM avec Porter et cies où Arthur Porter fut accusé d’avoir touché 22 millions de dollards en pots-de-vin en échange de l’octroi à la firme d’ingénierie SNC-Lavalin du contrat de construction du super complexe hospitalier d’une valeur de 1,3 milliard $. On ne pourra jamais l'accuser puisqu'il mourra d'un cancer au Panama d'où il tentait d'empêcher son extradition. Sa femme Pamela n'échappera pas cependant à des condamnations... Cinq accusés sont toujours en attente de procès dans cette affaire qui traîne déjà depuis 4 ans et dont la date n'a pas encore été fixée. L'arrêt Jordon n'est sûrement plus très loin pour justifier l'arrêt des procédures. (Couillard et Porter amis?)

 

  • les 2 procès de Guy Turcotte. Certainement la plus grave déresponsabilisation judiciaire et médiatique qui ai pu être commise au cours des dernières décénnies au Québec. Il faudra attendre la délibération d'un autre jury dans un second procès pour obtenir un verdict plus acceptable. Isabelle Gaston dira "Pour moi, c'est une preuve que la machine est capable de réparer ce que presque tout le monde considère comme la plus grande erreure judiciaire." (RC) C'est une chance qu'il y ait eu ce second procès pour qu'elle puisse faire une telle déclaration.

 

  • La disparition et l'assassinat de femmes autochtones où des policiers seraient impliqués. D'autres femmes auraient aussi été victimes d'agressions sexuelles et d'abus de pouvoir. Lors d'une vaste commission d'enquête mise sur pied il y a plusieurs mois mais qui semble présentement piétiner (boîter) (ne plus avancer), la ministre fédérale des Affaires autochtones, Carolyn Bennett déclarait: "La communauté féministe de ce pays ne croit pas que le racisme et le sexisme de la police ne soient seulement le fait de quelques pommes pourries, (...). Il y a un problème systémique qui touche le recrutement, l'entraînement." (Martin Crotteau, La Presse, 21 Janvier 2016)

 

  • Les évasions et les évitements fiscaux. Quelques données effarantes et révélatrices de l'ampleur de se type ("régularisé, légal") de détournement de fonds, amenées dans le journal "La Presse", le 5 Avril 2017 suite à un rapport de la Commission des finances publiques. Seul "le phénomène des paradis fiscaux a pris des «proportions inquiétantes» depuis 2008-2009, (...) Le problème est «réel et menaçant», ont-ils ajouté, un «cancer de l'économie mondiale», et entraîne des pertes de 800 millions à 2 milliards annuellement pour l'État québécois. " (...) "Selon les données avancées par la commission, on estime aujourd'hui que plus de 50 % des capitaux mondiaux passent par les quelque 70 paradis fiscaux répertoriés sur la planète. Au Canada, les contribuables posséderaient des avoirs totalisant plus de 170 milliards dans ces terres d'asile fiscal. Des estimations font état d'un manque à gagner pouvant atteindre 15 milliards par an pour le fisc canadien. " Pas besoin de vous dire que ça fait longtemps qu'une bonne partie de notre accablante dette serait payée, si on réussissait à récupérer toutes ces sommes. (Réinvestissement en d'autres lieux)

 

  • le scandale des commandites et subséquemment la commission Gomery. Le PLC avait alors établi le programme des commandites afin d'accroître la visibilité du fédéralisme au Québec, à la suite du référendum de 1995 que les souverainistes avaient perdus de justesse. De 1997 à 2003, Ottawa avait dépensé environ 250 millions $ pour commanditer au delà de 2000 activités de toutes sortes. Les recommandations du commissaire Gomery ne réussiront qu'à faire condamner quelques fonctionnaires qui écoperont de sentences dérisoires. Il faudra même attendre 11 longues années avant que l'un d'eux, (Jacques Corriveau) soit jugé puis comdamné. Il écopera de sentences un peu plus justifiées. Tous les politiciens concernés dans cette affaires seront disculpés. (Payé de leur poste). Le battage médiatique entretenu aura mis le PQ tellement sur la défensive qu'il ne saura même pas profiter de sa quasi victoire au référendum de 95. Le Premier Ministre Bouchard surtout ne fera absolument rien pour le Québec après cette amère défaite.

 

  • Et finalement... le bout de la marde: "Minipet" le selfiste, qui à la pâle image de son père, est devenu Premier-Ministre du Canada. 


Ouff... !!! et la liste pourrait être plus longue, si on remontait encore plus loin dans le passé (CECO, machinations de Dady-PET le machiavélique comme la privatisation des banques ou le rapatriement de la constitution en 1982) ou si on ajoutait tous les à côtés comme toutes les autres passes (à la va vite) qu'on se fait "expulser" en pleine face (par les grands lobbys, les grandes entreprises, les multinationales, les banques "banksters", les agences de cŗédits, etc...) et qui restent "légalement comme politiquement acceptables". Ce qu'on appelle communément "Le crime légalisé."

Fait que ça peut ben sentir mauvais dans notre petite patrie avec un grand Q. !!! À travers ce flu fécal de pourritures contagieuses,  n'y a-t-il pas matière à être dangereusement malade ?

Mais dans notre beau Canada-québécois, on aime ça quand ça pu la "schnout". Au fédéral comme au provincial, deux partis libéraux réélus malgré leurs antécédents de corruption. Au municipal, principalement à la ville de Laval, une mairie corruptrice, maintenue au pouvoir pendant vingt ans. Un pouvoir judiciaire sur les laxatifs qui inlassablement et sans scrupules laisse à (le pire, peu près tout) passer, réformant les règles à ses avantages selon son bon vouloir sans aucunes interventions du pouvoir législatif. Un système de santé au service d'une désinstitutionalisation bien implantée où continuellement des professionnels des soins en profitent pour se déresponsabiliser de tâches qui pourtant devraient leur incomber, pour les reléguer à la populations.

Des écarts de conduite qui durent assurément depuis trop longtemps déjà. Cependant ça fait seulement quelques années qu'on se rend compte plus que jamais jusqu'à quel point nos (pouvoirs d'état) peuvent être pervertis. Les disparités et l'instabilité économiques actuelles qui en découlent (résultent) sont fort probablement la cause de cette prise de conscience car lorsque le ventre se met à crier, que le coeur commence à se soulever, on commence à chercher les coupables; la démocratisation des médias avec les réseaux sociaux, y est sûrement pour quelque chose aussi, forçant les médias conventionnels à se dépasser avec le journalisme d'enquête par exemple et élargissant ainsi considérablement la diffusion de l'information. 

Des lors placé dans une telle conjoncture, force est de se poser quelques questions sur notre sens moral. Où sont rendues nos valeurs? Dans quelles mesures sommes-nous corrompus? Sur quel bord penche notre éthique et jusqu'à quel point on lui accorde de l'importance; est-ce le bien ou le mal qui prédomine dans un pareil état ? 
 
Dans n'importe laquelle des sociétés, ce n'est jamais la majorité des gens qui pervertissent le pouvoir d'un système. Cependant une minorité qui s'accorde ce droit et qu'on laisse agir, suffit toujours à le pourrir au point d'y faire triompher la malversation au dépend de la bienfaisance, car les tares psycho-sociales et économique qu'elle cause, s'aggravent se répandant alors partout dans l'ensemble jusqu'à devenir infectes et malsaines pour le bien-être de chacun. 

Alors lorsqu'on se réveille à chaque matin et qu'à travers les manchettes de nos différents médias on retrouve au moins une nouvelle concernant les abus de pouvoir de multinationales et de grandes entreprises, des milieux policiers, des syndicats ou des lobbys, de nos gouvernements et du crime légalisé, n'y a-t-il pas de quoi nous démoralisé, nous affectée pour le reste de la journée? Surrévaluation de coûts de production, élections clés en main, pizzos, pots de vin, évasions fiscales, commissions sur des crédits d'impôt obtenus frauduleusement, détournements de fonds publiques, stratagème de fausses facturation, blanchiment d'argent, vice de procédures; et ce n'est pas le pire car il y a toutes ces autres formes de dommages collatéraux dont on pourrait parler aussi comme les ravages de la drogue, l'extorsion, la violence, liés au crime organisé. On se demande à ce moment jusqu'à quel point un gouvernement peut exercer sans ingérence, un contrôle dans le monde juridique, la fonction publique ou privée; et à l'inverse jusqu'à quel point il peut subir de la pression de ces mêmes (institutions, corporations) qui subtilement tirent les ficelles par en arrière et deviennent beaucoup trop puissantes? C'est à se demander qui a vraiment le pouvoir. Lorsque nos gouvernements ne veulent ou ne peuvent plus contrôler par des lois les abus de pouvoir et se contentent impunément à servir des intérêts malveillants; quels recours restent-il pour l'ensemble de la population afin de faire valoir leurs droits efficacement? En d'autres mots, si notre système politique n'arrive plus à garantir sa fiabilité, que pouvons-nous faire nous-mêmes de concret pour essayer de régler la situation, plutôt que d'attendre passivement la bonne volonté de nos leaders parlementaires sensé-es adopter des mesures législatives efficientes qui en fin de compte ne viennent jamais? Pris dans un tel système de loi hermétique et fermé avec des remaniements quasi impossibles, le peuple se retrouve dans son petit Québec pas mal moins en démocratie qu'il peut le penser.

Ainsi plus la confiance de la population diminue par rapport à l'accroissement des abus, plus un lourd climat de cynisme s'installe et parce qu'il est plus aisé de demeurer dans l'ignorance et de suivre la multitude, les raisons et les solutions à ces agissements sont évacuées (à coup) de déni et de défaitisme. 

Pourtant la prise de conscience de ces tares est (évidemment) primordiale si les gens veulent pouvoir prendre des mesures efficaces pour y faire face. Si l'on veut du changement, il devient aussi important de ne jamais cesser de s'indigner, de contester, de protester. Cependant devant pareils "besoins", est-ce encore suffisant ? 

L'on dispose de plus en plus de moyens maintenant de passer à l'action en se regroupant, en se solidarisant afin de viser plus directement, de dénoncer plus ouvertement, de remettre à leur place les abuseurs, les exploiteurs et les profiteurs de toutes sortes. Par les allégations qu‘amène le journalisme d'enquête, à travers la dénonciation qu'exercent différents regroupements ou comités de plus en plus grands et nombreux, qu'ils soient communautaires, corporatifs ou de personnalités connues ... avec le soutient presque universel des médias sociaux... on peut s'encourager, (se motiver) à parler avec beaucoup plus de force, à établir toutes sortes de recours collectifs pour obtenir des bénéfices tangibles bien meilleurs, plus rapides et plus justes. 

On voit ce que cela a pu donner avec des reportages dans des émissions du genre "Enquête" et des mouvements qui se sont déjà formés comme les Indignés ou plus récemment #moiaussi, #metoo. On est alors arrivés à pointer du doigt quelques malfrats de la société et à leurs causer des torts considérables. 

À défaut d'une justice parlementaire et judiciaire bien intentionnée (compétente, vertueuse, agissante) les procès peuvent se faire sur la place publique à présent avec des campagnes de salissages médiatiques bien organisées. En attendant la nécessité d'une réforme en profondeur de notre système politique légal qui depuis trop de décénnies se retrouve d'une manière exclusive entre les mains d'une ploutocratie élitiste. Une telle réforme qui pourrait permettre à des assemblées constituantes citoyennes de se former pour que la population puisse davantage être impliquée dans les projets de lois gouvernementaux; pour que justement la législature sur la corruption, la collusion et la malversation soit bien plus sévère. pour se donner les moyens de pouvoir mettre dehors les gouvernements corrompus, pour que le protecteur du citoyen, le bureau de la concurrence ou autres associations sur le droit commun puissent avoir plus de pouvoir. Un renouveau essentiel qui devrait devenir une priorité parmi les enjeux électoraux de nos partis politiques, vue la gravité des dommages causés par cette situation. Dette, inégalités économiques qui augmentent, entrave à la pleine liberté de chacun et au libre marché, entrave à un meilleur financement des sociétés d'État, des services sociaux-publiques, démocratie altérée, des lois et un pouvoir favorisant davantage un pourcentage infime de riches; qui empêchent la société comme l'individu d'aller de l'avant et de progresser en toute normalité.

Ce n'est pas parce que l'improbité est pire ailleurs dans notre monde, qu'il faut accepter de se faire un peu moins voler ici, dans notre beau Québec; parce qu'à se laisser faire sans réagir, c'est en plein là, dans cet ailleurs, que tôt ou tard l'on pourrait pour notre grand malheur finir. Déjà que dans l'infâme puisard, les énormités sont pleines à rabord et au rythme ininterrompue où elles sont déversées, un débordements sans précédent pourrait bien arriver. Si ça continue comme ça, quelles "mardes" laisserons-nous aux générations qui s'en viennent ? L'histoire saura certainement se souvenir de ce début de millénaire où en prédominance, il est arrivé rien de vraiment bon pour le Québec ? Cessons d'être gouverner aux plus mauvaises des conditions. Il nous faut retrouver de bonnes raisons pour qu'on puissent être fièr-es de nous-mêmes, pour que notre Québec se sente mieux. Il en a grand besoin. Il est grand temps de le soigner. Une purge, ça urge !

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Rédigé par DProu

Publié dans #Éthique et Politique, #Articles - Création

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Publié le 11 Septembre 2017

L'idée de l'indépendance du Québec, mourra avec le dernier des indépendantistes, peu importe la teneur de sa régression identitaire. Cependant, ce n'est peut-être pas avec le Parti Québécois qu'elle se prolongera, surtout s'il continue de  la promouvoir d'une manière aussi aléatoire et indirecte. Sans plan précis pour déterminer judicieusement des engagements fermes favorisant la souveraineté et les orienter judicieusement à la bonne place et au bon moment, il devient moins probant de passer à l'action. Lisée le leader du long terme arrivera-t-il a imposer progressivement son battage didactique afin de convaincre les membres de son parti et l'électorat québécois de ses propositions? Même si ses intentions paraissent parfois inconséquentes à l'entité de son parti, on ne sait jamais. On connaît les capacités stratégiques de ce tacticien qui déjà du moins essaie de démontrer la viabilité et l'efficacité d'un Québec indépendant avec sa campagne "50+1". Est-ce que cela sera suffisant? Chose certaine, dans la conjoncture de malhonnêteté politique actuelle et pour sortir les indépendantistes de leur interminable statu quo afin qu'ils puissent recommencer à avancer, des changements immédiats s'imposent et une planification soutenue est devenue une absolue nécessité.

Ce "plan" essentiel sur la souveraineté, désespérément attendu pour établir notre projet d'état québécois pourrait aussi prendre forme de façon plus large à travers une éventuelle convergence idéologique des partis soit disant indépendantistes. Un semblable rapprochement à été tenté entre le PQ et Québec Solidaire au cours de l'année 2016. Malheureusement aussi belle qu'elle ait pu paraître, cette expérience remplie de semblants de promesses s'est soldée par un échec; QS ayant fini par refusé de s'engager même s'il y aurait sans doute gagné en avantages, élargissant et renforçant ses positions. Pourrait-il voir le jour à travers cette autre opportunité: une potentielle fusion entre QS et Option Nationale?  Cette union serait en tous les cas, une preuve que QS à vraiment une colonne vertébrale et est capable de respecter l'ensemble de ses engagements, autant progressistes qu'indépendantistes.

Quoi qu'il en soit, ce genre d'unification comme geste symbolique et significatif revêt plus que jamais une importance primordiale, autant que l'affirmation conséquente, assumée et entière du PQ. En faits, ce sont les seules vraies chances qu'il reste pour élaborer une programmation efficace afin de pouvoir effectuer un réveil de la conscience indépendantiste depuis trop longtemps endormie. ET C'EST À PARTIR DE MAINTENANT QUE ÇA DOIT SE JOUER, avant la tenue de la prochaine élection provinciale le 01 Octobre 2018.

À défaut de se réaliser, tous ces beaux partis ne vaudront pas mieux les uns que les autres en termes de probité et d'authenticité et il faudra attendre un sacré bout de temps avant que notre Québec se voit offrir d'autres alternatives constructives pour devenir souverain.

En de telles circonstances, un vote de contestation serait certainement davantage profitable parce qu'il ne faut pas se le cacher, la politique québécoise dans sa forme actuelle, compte tenue de la corruption, du carriérisme, du manque de justice et de jugement, est devenue de la vraie grosse &`¦| de #$^¤o_ X 100... Et s'il fallait qu'on ne soit plus en démocratie pour ne plus pouvoir voter, ça serait vraiment le "boutte" de la grosse &`¦| de #$^¤o_ X 100.

Avec le temps, dans un avenir un peu plus long,  les plus jeunes viendront porter la cause avec plus d'efficacité sans doute. Toutefois les baby-boomers et la génération X ne seront fort probablement plus là pour voir tout ça.. pour savoir ce que ça fait que de vivre en toute souveraineté.

C'est depuis que j'ai 18 ans que je vote avec foi et assiduité pour le PQ. On ne pourra pas dire que je n'ai pas fait ma part. En considérant les deux dernières décennies, le PQ ne pourra pas dire non plus qu'il n'a pas eu la chance de s'assumer pleinement.

 

DProu, 11 Septembre 2017, ©
 

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Rédigé par DProu

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